"Nous ne braderons pas les diplômes, (...) s'il faut retarder les examens de quelques semaines, nous le ferons", a déclaré hier Valérie Pécresse, invitée du Grand Jury RTL.
Alors que le mouvement des enseignants-chercheurs et des étudiants se poursuit et que de très nombreuses universités sont encore perturbées, Pécresse tente de minimiser l'ampleur du mouvement et de la colère de nos collègues du supérieur qui refusent d'encaisser la vague de décrets entérinés la semaine dernière en Conseil des Ministres. Fidèle à la ligne dictée par Fillon l'autre jour, la ministre de l'Enseignement supérieur campe sur ses positions, continue à miser sur le pourrissement et tente de monter les étudiants les uns contre les autres en agitant le spectre de la non validation de l'année universitaire. "Nous ne validerons pas automatiquement des semestres dans lesquels il n'y aura pas eu de cours, a-t-elle affirmé. Nous ne braderons pas les diplômes cette année et s'il faut prendre davantage de temps, s'il faut passer certains modules l'année prochaine, s'il faut retarder les examens de quelques semaines, nous le ferons (...). Le temps est compté. Cela nécessite une volonté de la communauté universitaire de sauver cette année, de penser d'abord aux étudiants (...). Sur les inquiétudes qui se sont fait jour, des réponses très fortes ont été apportées par le gouvernement. Aujourd'hui, je crois qu'il est temps de reprendre les cours".
Demain, jour de la saint Valérie, de nouvelles manifestations sont prévues....
Alors que le mouvement des enseignants-chercheurs et des étudiants se poursuit et que de très nombreuses universités sont encore perturbées, Pécresse tente de minimiser l'ampleur du mouvement et de la colère de nos collègues du supérieur qui refusent d'encaisser la vague de décrets entérinés la semaine dernière en Conseil des Ministres. Fidèle à la ligne dictée par Fillon l'autre jour, la ministre de l'Enseignement supérieur campe sur ses positions, continue à miser sur le pourrissement et tente de monter les étudiants les uns contre les autres en agitant le spectre de la non validation de l'année universitaire. "Nous ne validerons pas automatiquement des semestres dans lesquels il n'y aura pas eu de cours, a-t-elle affirmé. Nous ne braderons pas les diplômes cette année et s'il faut prendre davantage de temps, s'il faut passer certains modules l'année prochaine, s'il faut retarder les examens de quelques semaines, nous le ferons (...). Le temps est compté. Cela nécessite une volonté de la communauté universitaire de sauver cette année, de penser d'abord aux étudiants (...). Sur les inquiétudes qui se sont fait jour, des réponses très fortes ont été apportées par le gouvernement. Aujourd'hui, je crois qu'il est temps de reprendre les cours".
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