La visite s'est déroulée sans incident et le préfet de l'Ain respire. Il a sauvé son poste. Ouf ! 
Revue de presse et chronique sur le monde de l'Education dans le département de l'Ain... et au delà.
La visite s'est déroulée sans incident et le préfet de l'Ain respire. Il a sauvé son poste. Ouf ! 
18917 en 1973 (Jury 80, lycée Molière) : 7/20 à l'épreuve écrite de français et 12 à l'oral (voilà pourquoi il s'exprime toujours dans un idiome approximatif), 9/20 en philo, 8/20 en maths (il a néanmoins su s'augmenter de 200 % !), 10/20 en anglais ("magnifical" s'exclama-t-il un jour en présence de la reine d'Angleterre) et 11/20 en économie (on n'est pas sorti de la crise !). Avec 142 points sur 300, le médiocre petit candidat fut recalé et fut obligé de se présenter au repêchage.
François Fillon vient de demander à Valérie Pécresse que "le décret statutaire des enseignants-chercheurs soit entièrement réécrit sur la base des discussions conduites" et s'est engagé à ce qu' "aucune suppression d'emploi d'enseignant-chercheur" ne soit "effectuée en 2010 et 2011". Mais il n'est pas question pour autant d'investir dans la création de nouveaux postes à l'Université. Tout au plus Fillon offre-t-il un cache misère en demandant à l'ami Darcos "d'étudier la mise à disposition de professeurs agrégés" des collèges et lycées qui viendraient enseigner en première année, et ce alors que Sarko s'était engagé à ne pas supprimer de postes dans les lycées. Déshabiller Pierre pour recouvrir les haillons de Paul... une politique de guignols.
"M. Sarkozy a parlé de la confiance qu'il comptait accorder aux enseignants" a également déclaré un des convives, soulignant que la confiance est incompatible avec les suppressions de postes. De son côté, Darcos s'est dit satisfait d'avoir "évoqué des sujets extrêmement larges dans une très, très bonne atmosphère, et [a] proposé [de retrouver] ce même groupe, qui pourrait servir de chambre d'écho à [sa] réflexion". Le Palais s'est officiellement félicité d'une rencontre qui "témoigne à nouveau de la volonté du chef de l'Etat de dialoguer avec la communauté éducative sur les réformes qui la concernent". Mais ils étaient treize à table...
Alors que tous les sherpas de la Sarkozie cherchent à se positionner en prévision d'un prochain remaniement ministériel, Nadine Morano, qui mérite tant ses surnoms de "Murène" et de "Mme Sans-Gêne", vient de proposer à Sa Majesté d'adjoindre le ministère de l'Éducation à son secrétariat d'Etat à la Famille, lorsqu'il se libérera. "Cela aurait de la gueule, affirme-t-elle. J'ai envie d'un job difficile, d'un ministère de mission." De son côté, Darcos trouverait l'idée séduisante et l'encouragerait à briguer ce poste impossible dont il ne veut plus. Nadine Morano a donc fait part de ses ambitions au chef, pour qui elle préparerait actuellement un argumentaire défendant son idée de fusion entre les deux ministères. Pour le moment Sarko ne l'en a pas dissuadée et elle semble bien se préparer activement à une future installation rue de Grenelle.
Le week-end dernier, Nicolito et Carlita ont paradé dans Megève à bord de luxueux 4X4 Pathfinder "gracieusement prêtés" par Nissan, à la demande de l'Elysée. C'est qu'il n'était pas question pour notre couple royal de faire tache dans cette station où le 4x4 de luxe est aussi indispensable aux skieurs que sa Rolex à Séguéla. Cinq carrosses flambant neufs d'une valeur de 40 000 € chacun ont donc été mis à la disposition de Sa Majesté et de sa suite pour les conduire au pied des pistes. Après le départ de Sarko, les véhicules ont été laissés pour la semaine à la disposition de la Castafiore et de ses 19 gardes du corps. Le coût de la prestation est estimé à 20 000 € minimum, une broutille pour Nissan-Renault, à qui l'Etat vient, rappelons-le, de prêter quelques centaines de millions d'Euros. Dans le contexte actuel, ce n'est pas mal pour un groupe qui vient justement d'annoncer... 20 000 suppressions d'emplois. 
http://www.rue89.com/2009/02/20/la-sorbonne-evacuee-apres-une-soiree-doccupation
Un mur de revendications a été érigé à Orléans
Des universitaires ont organisé hier, près du Panthéon, la lecture marathon d'une oeuvre chère à Notre Souverain, La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette. Une manière ironique de souligner l'attachement de Notre Bon Sire aux belles lettres, lui qui avait dénoncé les savoirs inutiles en déclarant en février 2006, « l'autre jour, je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur "La Princesse de Clèves". Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de "La Princesse de Clèves"… Imaginez un peu le spectacle ! ». Depuis il a eu l'occasion d'ironiser à nouveau sur cette malheureuse princesse qui l'avait, de son propre aveu, beaucoup fait souffrir dans sa jeunesse. Dommage alors que les lecteurs d'hier n'aient pas pu donner lecture de cette oeuvre sous les fenêtres de l'Elysée...
end de Saint Valentin, de prendre un peu de hauteur... à Megève où il passe quelques jours de vacances loin des manants et de la crise, dans l'un des hôtels les plus prestigieux - et les plus chers - de la station haut-savoyarde, entouré de 19 gardes du corps, chargés notamment de tenir les méchants médias à l'écart de cette rechute bling bling. A chacun ses valeurs...
Réunie ce week end pendant deux jours à l'université de Rennes II, la coordination nationale étudiante appelle les étudiants à amplifier le mouvement qui agite les facs depuis le début du mois et à manifester les 17 et 19 février. Ses mots d'ordre sont :

"Vous savez, moi je recrute 14 000 personnes ; on va les trouver les gens pour passer nos concours. Et aujourd'hui, un professeur sur deux qui est recruté par moi, n'est déjà pas passé par des systèmes de formation des maîtres. Il a tout simplement une licence ou une maîtrise, et il se présente à nos concours et il les a. Donc moi je n'ai pas absolument besoin d'entrer dans des discussions sibyllines avec les préparateurs à mes concours. Je suis recruteur. Je définis les concours dont j'ai besoin. Je garantis la formation professionnelle des personnels que je recruterai. Après, chacun nous suit, ou pas. »
tement en situation à plein temps devant leurs classes était une excellente chose pour les confronter directement à la réalité du métier, au lieu de les laisser pendant un an en stage, "comme devant un simulateur de vol". Et de poursuivre la comparaison en affirmant que pour apprendre à bien piloter un avion il vaut mieux être installé dans un cockpit face aux commandes dans des conditions réelles plutôt que d'être dans le virtuel. On imagine la suite... comme dans le scénario d'un film catastrophe. C'est le crash assuré dès le décollage.
En outre Darcos a démontré au cours de cet entretien sa méconnaissance totale du système actuel de formation en affirmant : "les professeurs passent un concours, ils sont mis dans l'Institut de formation des maîtres, où on leur apprend des théories générales sur l'éducation et de temps à autre, ils vont remplacer un professeur absent". Non M. Darcos, les professeurs stagiaires n'assurent pas les remplacements mais sont, au cours de leur premier année d'enseignement, en charge d'élèves pendant 6 à 8 heures hebdomadaires. Alors avant de vouloir réformer la formation des profs, apprenez donc d'abord à la connaître et cessez de raconter n'importe quoi !


Soumis à la volonté ministérielle, les proviseurs ont du organiser ces stages à l'arrache. "Si l'on veut améliorer le niveau de langue de nos élèves, il serait peut-être bon de s'interroger sur l'enseignement des langues en France, c'est à dire en cours... à 35 par classe !" commente toutefois le secrétaire général du SNDPEN, principal syndicat des chefs d'établissement.
gnant chercheur réduira-t-il le taux d’échec scolaire ? Pour que les futurs professeurs des écoles ne soient pas que des étudiants avec un Bac +3 en langue.
Valérie Pécresse a été sérieusement chahutée ce matin par plusieurs centaines de manifestants alors qu'elle venait inaugurer l'université unique de Strasbourg. Professeurs, chercheurs et étudiants attendaient de pied ferme la ministre. Accueillie aux cris de "Pécresse démission !", elle fut interrompue et interpellée plusieurs fois pendant la cérémonie, pendant qu'à l'extérieur la foule des manifestants qui se pressait à l'entrée du palais universitaire en lançant des chaussures et des oeufs, était repoussée par les CRS qui faisaient usage de leurs matraques et de gaz lacrymogènes, sous les yeux d'un préfet apparemment désireux de garder son poste. Les gaz ayant pénétré à l'intérieur du hall, Pécresse dut attendre que son auditoire ait essuyé ses larmes et cessé de tousser avant de prendre la parole, sous la protection d'un cordon de policiers déployé au pied de la tribune, mais pour renoncer dix minutes plus tard, après avoir interrompue plusieurs fois. Une dure matinée à l'issue de laquelle les manifestants lui remirent une pétition reprenant leurs principales revendications et signée par 2200 personnes.
ons ce que le même Darcos déclarait en septembre 2007 : "dès la rentrée prochaine, partout en France dans les écoles primaires, on ne travaillera plus le samedi matin, et j'espère qu'ensuite, très vite, nous pourrons étendre le dispositif au collège". "De facto, le mercredi matin travaillé est supprimé aussi", avait-on ajouté à l'époque rue de Grenelle, où on n'avait alors pas peur de proclamer haut et fort que ce changement devait être "la pierre angulaire de la réforme de l'école primaire".
En effet, demain Son Altesse va parler. Mais il n' y a rien à attendre de cette tartufferie audiovisuelle. Le thème a été choisi et circonscrit. Le titre de l'émission est explicite : "Face à la crise"... La teneur du discours est donc connue d'avance. Toutes les responsabilités lui incomberont et Sa Grandeur sera épargnée, pire même, encensée tel le chevalier blanc qui combat hardiment la crise. Cette fois, c'est Saint Nicolas qui terrassera le dragon. Aucun autre thème ne pourra être abordé, surtout pas la politique catastrophique de Sa Glorieuse Majesté. D'ailleurs, les intervieweurs ont été personnellement choisis et oints par le Roi Cathodique lui même... pour leur fadeur ou leur servilité face au pouvoir. Ne gâchons donc pas notre soirée en écoutant celui qui ne veut pas nous entendre. Il y a tellement de plus belles choses à faire...
Au deuxième jour de grève dans les universités et les IEP, Valérie Pécresse annonce qu'elle ne négociera aucun aménagement de son projet de décret, affirmant : "si ce décret était modifié, ce serait extrêmement dommage pour l'université française et pour l'ensemble des chercheurs ". Elle a d'ailleurs envoyé vendredi le texte de son décret au Conseil d'Etat pour un examen final, forte du soutien que lui apporte Fillon, lequel a déclaré : "il faut que la réforme du statut des enseignants chercheurs voie le jour. Les présidents d'université doivent pouvoir recruter librement et arbitrer entre temps de recherche et temps d'enseignement".
Alain Rousset. L'année dernière Darcos avait perdu son fauteuil de maire de Périgueux. Gageons que les Aquitains sauront offrir une nouvelle veste à celui qui rêve de coiffer une nouvelle casquette.
Non aux suppressions de postes !