Le 6 octobre dernier, à Massy, Muriel Besnaïnou, institutrice spécialisée, se donnait la mort dans sa classe. Hier, son mari a fait publier dans la presse la lettre qu'il a adressée au ministre Darcos ainsi qu'au recteur et à l'inspecteur d'académie de Versailles. Il y dénonce le peu d'humanité et même l'indécence dont a fait preuve l'institution au moment du drame (convocation des collègues par l'I.A dans l'école même alors que le corps s'y trouvait encore, pour insister sur "les problèmes personnels" de la jeune femme, interview télévisée du recteur qui allait dans le même sens), ainsi que le silence qui s'est installé depuis. Car selon lui le suicide de son épouse est lié à la dégradation de ses conditions de travail, à l'incertitude qui pesait sur son avenir professionnel comme sur celui de tous ses collègues membres des Rased et à ses inquiétudes quant au devenir des élèves en difficultés pour qui elle s'investissait sans compter. Des extraits de sa lettre, très émouvante, ont été publiés dans Le Parisien - Aujourd'hui en France :
dimanche 28 décembre 2008
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