Entre congé maternité, désistement et manque de candidats, les germanistes n’ont pas de cours d’allemand depuis un mois. Les parents d’élèves montent au créneau.
« Dans l’histoire, qui est-ce qui trinque ? Les élèves ! », s’agace David Demolder, président de la FCPE au lycée Carriat, à Bourg. Il s’inquiète du non-remplacement d’un professeur d’allemand, en congé maternité depuis un mois. Le lycée peine à trouver son remplaçant. Les parents d’élèves, réunis au sein de la FCPE, ont envoyé des mails au rectorat pour protester. « Dans l’Ain, on sait que c’est très difficile de faire venir des professeurs pour certaines matières, en maths, italien… », rappelle le président de la FCPE départementale, Philippe Pélissier. Depuis la restriction des effectifs, il n’y a plus de professeurs tournants dans le département, pour remplacer les absents. « Il n’y a plus de réserve, poursuit-il. On ne peut pas être à flux tendu ou demander aux autres enseignants de pallier ces absences. »
Du côté du rectorat, « cette situation reste exceptionnelle, pour Bruno Brevet, responsable du personnel enseignant. Ce n’est pas un problème structurel mais plutôt conjoncturel. » Trois professeurs avaient été trouvés, mais ils se sont désistés. Le dernier recours a été Pôle Emploi. Un candidat a répondu à l’annonce diffusée : une personne qui n’est pas enseignante de métier mais qui en connaît les rudiments. Elle devrait se présenter en début de semaine, à Carriat, pour assurer les cours pendant quatre mois. Les élèves, notamment les Terminales, bénéficieront de cours de rattrapage pour se remettre à niveau. Le problème semble résolu, pour cette fois.
« Dans l’histoire, qui est-ce qui trinque ? Les élèves ! », s’agace David Demolder, président de la FCPE au lycée Carriat, à Bourg. Il s’inquiète du non-remplacement d’un professeur d’allemand, en congé maternité depuis un mois. Le lycée peine à trouver son remplaçant. Les parents d’élèves, réunis au sein de la FCPE, ont envoyé des mails au rectorat pour protester. « Dans l’Ain, on sait que c’est très difficile de faire venir des professeurs pour certaines matières, en maths, italien… », rappelle le président de la FCPE départementale, Philippe Pélissier. Depuis la restriction des effectifs, il n’y a plus de professeurs tournants dans le département, pour remplacer les absents. « Il n’y a plus de réserve, poursuit-il. On ne peut pas être à flux tendu ou demander aux autres enseignants de pallier ces absences. »
Du côté du rectorat, « cette situation reste exceptionnelle, pour Bruno Brevet, responsable du personnel enseignant. Ce n’est pas un problème structurel mais plutôt conjoncturel. » Trois professeurs avaient été trouvés, mais ils se sont désistés. Le dernier recours a été Pôle Emploi. Un candidat a répondu à l’annonce diffusée : une personne qui n’est pas enseignante de métier mais qui en connaît les rudiments. Elle devrait se présenter en début de semaine, à Carriat, pour assurer les cours pendant quatre mois. Les élèves, notamment les Terminales, bénéficieront de cours de rattrapage pour se remettre à niveau. Le problème semble résolu, pour cette fois.
(Source : E.Viresolvit, Le Progrès, 4 décembre 2011)
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