En application du principe du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part en retraite, le ministère de l’Éducation nationale va perdre 13 980 postes d’enseignants à la prochaine rentrée. Disparaissent 5 700 postes de professeurs des écoles ; 6 550 postes de professeurs dans les collèges et les lycées ; 1 350 postes dans l’enseignement privé sous contrat ; 280 dans l’enseignement agricole. S’y ajoutent 400 postes administratifs(...). Ces 14 380 suppressions s’ajoutent aux 16 000 de l’an dernier. Ainsi, depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, en 2007, ce sont 80 000 postes de fonctionnaires de l’Education nationale qui ont disparu.
(Source : Ouest-France, 17 décembre 2011)
Pour les collèges et lycées, les académies les plus touchées seront Lille (589 suppressions), Versailles (495), Nancy-Metz (425), Créteil (362), Aix-Marseille (285), Lyon (263) et Grenoble (260).
(Source : Libération, 19 décembre 2011)
Ce sont les recteurs qui décident localement des suppressions. Le ministère a déjà expliqué qu'il tablait sur une dizaine de «leviers» qui devraient les guider. Le nombre d'élèves par classe devrait augmenter dans les écoles et les collèges, sauf en éducation prioritaire où un plafond réglementé fixe un maximum de 25 élèves. Les suppressions porteront sur des postes d'assistants de langues, d'assistants pédagogiques et d'enseignants en surnombre. Des établissements seront regroupés, des options mutualisées. «Aujourd'hui, 300 collèges publics et 500 collèges privés comptent moins de 200 élèves», faisait-on observer dans l'entourage de Luc Chatel, à la rentrée.
(Source : Le Figaro, 19 décembre 2011)
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