Selon un sondage BVA effectué pour Les Echos et France Info, l'éducation est la priorité n° 1 pour 60 % des Français, contre 43 % l'an dernier. Elle devient donc la première des préoccupations devant l'emploi qui, jusqu'àlors, était en tête des inquiétudes. Le directeur de la rédaction de L'Etudiant, Emmanuel Davidenkoff, avance une première expolication : "la singularité de la présidence de Nicolas Sarkozy est qu'il est beaucoup plus présent sur la question de l'école. Cela fait bien longtemps qu'on a pas vu un président s'impliquer autant dans les affaires scolaires. Résultat : cela a créé une vraie attente de l'opinion publique sur ce point". Mais c'est surtout la très impopulaire politique de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux et ses conséquences sur l'encadrement scolaire qui suscitent le plus d'inquiétudes dans l'opinion, au point que moins d'un quart des Français (24%) se disent aujourd'hui satisfaits de leur système éducatif. "Avec les politiques éducatives des dix dernières années, l'Etat central s'est désengagé, la part du PIB consacrée à l'éducation a diminué. Les Français perçoivent un retrait de l'Etat, se sentent moins protégés, poursuit Davidenkoff. Et pourtant l'image des enseignants reste bonne auprès du public. C'est vis-à-vis de l'éducation nationale dans son ensemble que la défiance des Français est croissante".
mercredi 6 juillet 2011
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