Faut-il supprimer le brevet des collèges ? La question est posée par le député du Doubs Jacques Grosperrin (U.M.P.), qui estime le coût de cet examen à 6,5 millions d'euros par an pour une utilité qui resterait à démontrer. Il préconise donc sa disparition au profit d'un contrôle continu tout au long de l'année avec une évaluation par compétences, sous la forme d'exercices pratiques comme, par exemple, en langues, "une conversation téléphonique avec un professeur" ou "l'envoi d'un courriel à un chef d'entreprise". Cet ex-prof en sciences de l'éducation qualifie le B.N.C. d' "épreuve hétéroclite, voire bizarre", trop compliquée à mettre en oeuvre, trop stressante pour les élèves, mêlant trop des formes d'évaluation, très différentes les unes des autres : épreuves "classiques" en français, maths et histoire-géo, contrôle continu ailleurs, oral en histoire de l'art, niveaux de compétences en informatique et en langues, note de vie scolaire. Il a d'ailleurs trouvé le soutien de la Peep et des chefs d'établissements. Quant à Chatel, il s'est dit "attaché à cet examen" et a indiqué qu'il souhaitait "maintenir le diplôme du brevet" en rappelant qu'il a su, avec le temps, évoluer, s'adapter aux nouvelles exigences de la société, avec notamment l'introduction d'une épreuve en informaique (B2i) ou en langues pour permettre aux élèves de "valider leurs connaissances" et de "se situer par rapport au système éducatif". "Je n'ai pas prévu de supprimer le brevet" a-t-il déclaré au micro de R.T.L.
jeudi 1 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire