Sarkocop le ministre de l'Intérieur est reparti en campagne. Ce matin en Seine-Saint-Denis il a ressorti une fois de plus son grand discours sécuritaire et sa matraque pour annoncer une loi autorisant la suspension des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire. "Désormais, la décision de suspendre les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire injustifié et répétitif d'un élève devra avoir un caractère systématique" a-t-il déclaré. Actuellement en cours d'élaboration, le texte prévoirait selon son initiateur, le député Ciotti, qu'un élève absent plus de quatre demi-journées par mois sans justification, recevrait d'abord un avertissement, tandis que le principal ou le proviseur, converti en auxiliaire de police, en informerait l'inspecteur d'académie afin d'organiser une rencontre avec les parents défaillants. En cas de récidive, l'I.A. pourrait alors demander la suspension des allocations familiales auprès du Président du Conseil général. Il est inutile de rappeler qu'il n'y a pas de rapport systématique entre absentéisme scolaire et délinquance et que la majorité des acteurs du monde de l'Education s'accorde à reconnaître que ce genre de mesure s'avèrerera injuste et totalement inefficace pour lutter contre l'absentéisme scolaire. Car c'est l'effet d'annonce qui compte.
Notre Souverain Protecteur a également déclaré que le gouvernement proposera aux 53 chefs d'établissements scolaires "particulièrement sensibles" du 9.3 d'installer "un bureau destiné [à un ] policier ou gendarme référent" - "un jeune gars sympathique" aurait même précisé Sa Majesté lors du Conseil des ministres - le valeureux pandore étant chargé de "recevoir les jeunes tentés par les chemins de la délinquance" et d'"écouter les enseignants qui peuvent avoir peur de tel ou tel". "Ces policiers ou gendarmes référents ne seront engagés dans ces établissements que sur la base du volontariat des établissements. Si le chef d'établissement ne le veut pas, il voudra bien le signaler par écrit par écrit au ministre de l'Intérieur et au ministre de l'Education nationale. Comme ça, chacun prendra ses responsabilités. Ceux qui le voudront auront alors un jeune policier pour faire de la prévention", a-t-il ajouté... Et qu'ils s'estiment heureux de ne pas récupérer un vieux poulet acariâtre.
Notre Souverain Protecteur a également déclaré que le gouvernement proposera aux 53 chefs d'établissements scolaires "particulièrement sensibles" du 9.3 d'installer "un bureau destiné [à un ] policier ou gendarme référent" - "un jeune gars sympathique" aurait même précisé Sa Majesté lors du Conseil des ministres - le valeureux pandore étant chargé de "recevoir les jeunes tentés par les chemins de la délinquance" et d'"écouter les enseignants qui peuvent avoir peur de tel ou tel". "Ces policiers ou gendarmes référents ne seront engagés dans ces établissements que sur la base du volontariat des établissements. Si le chef d'établissement ne le veut pas, il voudra bien le signaler par écrit par écrit au ministre de l'Intérieur et au ministre de l'Education nationale. Comme ça, chacun prendra ses responsabilités. Ceux qui le voudront auront alors un jeune policier pour faire de la prévention", a-t-il ajouté... Et qu'ils s'estiment heureux de ne pas récupérer un vieux poulet acariâtre.
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