Encore deux belles journées pour l'Education nationale. Lundi matin, à Avignon, une surveillante a été rouée de coups de poings et de coups de pieds par un élève à qui elle avait demandé d'éteindre sa cigarette. A Aumetz en Moselle, c'est un prof de S.V.T. qui a été poignardé ce matin même par un élève de quatrième qu'il avait retenu à la fin de son cours pour une histoire de cahier mal tenu. Heureusement le ministre Chatel veille et, depuis la lointaine Chine où il accompagne Notre Petit Scarabée, il n'a pas manqué de condamner "fermement ce [dernier] geste inqualifiable" et d'apporter son "soutien dans l'épreuve à l'enseignant et à l'ensemble de la communauté éducative". Cette dernière bénéficiera d'ailleurs à la demande de notre prévenant ministre "de la mise en place d'une cellule d'écoute psychologique". Mais pas un mot de réconfort pour la surveillante avignonnaise. Quant à ceux qui s'inquiètent face à cette indicible poussée de violence qu'on ne manque pas de remarquer un peu partout et qui, aujourd'hui, n'épargne malheureusement plus aucun établissement, qu'ils se rassurent : Chatel a rappelé sa "volonté indéfectible de faire reculer la violence en milieu scolaire par la mise en œuvre de l'ensemble des orientations issues des Etats généraux de la sécurité à l'Ecole". Qui (sur)vivra verra.
mercredi 28 avril 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire