"Le problème, comme pour le S.M.A en cas de grève, c'est que le gouvernement prend des initiatives qui demandent plus d'efforts des communes, mais sans les avoir associées" déplore l'élu local avant d'expliquer que dans sa commune où 350 enfants sont scolarisés, l'instauration du soutien en fin de journée aurait coûté au moins 30 000 Euros pour organiser un deuxième ramassage scolaire ou mettre en place un dispositif de garderie. Finalement le soutien aura lieu pendant la pause déjeuner, qui sera allongée d'une demi-heure, moyennant un investissement de 15 000 Euros pour "transformer les dames de cantine en animatrices". Edifiant ! "Je sais, conclut P.Y. Jardel, qu'une majorité de communes ne sera pas prête. Certains collègues m'ont même informé qu'ils allaient être dans l'illégalité en n'organisant pas de ramassage pour les élèves qui finissent tard [et le système] risque de s'user avant même d'exister faute d'avoir été préparé, concerté." En bref, la rentrée s'annonce déjà très drôle dans bon nombre de communes, y compris les plus grandes puisque, par exemple, à Toulouse, les modifications d'emploi du temps occasionnées par les belles réformes Darcos vont coûter 1,5 million d'Euros à la ville.
lundi 25 août 2008
Le soutien scolaire en primaire mal engagé
Dans une interview publiée ce matin dans Aujourd'hui en France / Le Parisien, Pierre-Yves Jardel, maire centriste d'Orbais-l'Abbaye (51) chargé des questions d'éducation au sein de l'Association des maires de France, affirme qu'une majorité de communes ne sera pas prête à mettre en oeuvre le dispositif gouvernemental prévoyant l'instauration de deux heures hebdomadaires de soutien en dehors du temps scolaire.
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