«Oh Luc Chatel, un conseil : ne touche pas à nos grandes vacances...»
La mobilisation commence à s'organiser via Facebook, collégiens et lycéens n'entendant pas se faire sucrer une partie de leurs vacances d'été. Alors que rien n'est fait, loin de là.
La mobilisation commence à s'organiser via Facebook, collégiens et lycéens n'entendant pas se faire sucrer une partie de leurs vacances d'été. Alors que rien n'est fait, loin de là.
Alors, ça non, on ne touche pas aux vacances d'été. C'est S.A.C.R.É. Depuis mi-avril, la mobilisation est en train de s'organiser via Facebook, le réseau préféré des ados. Plusieurs «groupes» se créent, sur le mode : « pour que Sarko ne retire pas un mois de vacances» ou «Oh Luc Chatel, un conseil : ne touche surtout pas à nos grandes vacances...». Ou plus institutionnel, avec près de 1000 fans au compteur : « Contre la réduction des vacances d'été».
Lundi, la mobilisation a dépassé l'espace virtuel avec des manifestations spontanées à Evreux et Cahors. Et pourrait bien toucher d'autres villes dans les semaines à venir, plusieurs messages appelant à la mobilisation sur Facebook. «Nous ne laisserons pas Chatel réduire nos vacances d'été, merci de vous mobiliser et de recommander le groupe à tous vos amis», lit-on. Pourtant, l'idée de raccourcir les vacances d'été, récurrente, n'est qu'une piste de réflexion. Rien de bien avancé.
Depuis des lustres, revient régulièrement sur le tapis la question du rythme scolaire. Encore plus depuis la suppression de la classe le samedi matin... Avec cette particularité bien française : les écoliers de l'Hexagone ont les journées les plus remplies et le moins de jours de classe des pays européens. Ainsi, l'institut Montaigne, think-tank libéral, préconisait dans un récent rapport de réduire les vacances d'été de deux semaines au primaire.
Lors des états généraux sur la sécurité à l'école en avril, le ministre de l'Education Luc Chatel annonçait «une conférence nationale sur le rythme scolaire en juin», pour tout remettre à plat : la semaine et la journée de classe, mais aussi les vacances qui pourraient être raccourcies afin d'avoir une année scolaire plus étalée. Le ministre n'a pas précisé si seul le primaire était visé, ou si la réflexion englobait aussi le secondaire.
Sur Facebook, le débat est déjà engagé, avec une écrasante majorité de «contre», à l'image de Camille qui considère qu'«on travaille 300 heures de plus que les autres pays par an ! Ils disent qui vont raccourcir les journées OK mais après s'ils enlèvent des vacances ça revient au même !». Gessie balance : « par contre Sarko, ses vacances sur son yacht (...) il ne va pas se les raccourcir c'est sûr !»
En cherchant bien, on trouve une petite poignée de «pour», comme Anaïs-Claire qui peste sec : « «Haha vous vous croyez malin avec vos blocus de merde ! Vous croyez pas que on a pas assez de vacances ? Réfléchissez un peu, s'il nous enlève un mois, on finira plus tôt, ce qui est logique... Vous avez quel âge pour réagir comme ça ? 10 ans ? Tsss ...»
Lundi, la mobilisation a dépassé l'espace virtuel avec des manifestations spontanées à Evreux et Cahors. Et pourrait bien toucher d'autres villes dans les semaines à venir, plusieurs messages appelant à la mobilisation sur Facebook. «Nous ne laisserons pas Chatel réduire nos vacances d'été, merci de vous mobiliser et de recommander le groupe à tous vos amis», lit-on. Pourtant, l'idée de raccourcir les vacances d'été, récurrente, n'est qu'une piste de réflexion. Rien de bien avancé.
Depuis des lustres, revient régulièrement sur le tapis la question du rythme scolaire. Encore plus depuis la suppression de la classe le samedi matin... Avec cette particularité bien française : les écoliers de l'Hexagone ont les journées les plus remplies et le moins de jours de classe des pays européens. Ainsi, l'institut Montaigne, think-tank libéral, préconisait dans un récent rapport de réduire les vacances d'été de deux semaines au primaire.
Lors des états généraux sur la sécurité à l'école en avril, le ministre de l'Education Luc Chatel annonçait «une conférence nationale sur le rythme scolaire en juin», pour tout remettre à plat : la semaine et la journée de classe, mais aussi les vacances qui pourraient être raccourcies afin d'avoir une année scolaire plus étalée. Le ministre n'a pas précisé si seul le primaire était visé, ou si la réflexion englobait aussi le secondaire.
Sur Facebook, le débat est déjà engagé, avec une écrasante majorité de «contre», à l'image de Camille qui considère qu'«on travaille 300 heures de plus que les autres pays par an ! Ils disent qui vont raccourcir les journées OK mais après s'ils enlèvent des vacances ça revient au même !». Gessie balance : « par contre Sarko, ses vacances sur son yacht (...) il ne va pas se les raccourcir c'est sûr !»
En cherchant bien, on trouve une petite poignée de «pour», comme Anaïs-Claire qui peste sec : « «Haha vous vous croyez malin avec vos blocus de merde ! Vous croyez pas que on a pas assez de vacances ? Réfléchissez un peu, s'il nous enlève un mois, on finira plus tôt, ce qui est logique... Vous avez quel âge pour réagir comme ça ? 10 ans ? Tsss ...»
(source : Libération, 12 mai 2010)
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