Après une série de cafouillages sur la semaine de 4 jours, la durée des vacances de la Toussaint et l'éventuelle avancée de la date de la rentrée, Vincent Peillon a confirmé la création de 1000 postes en primaire à la rentrée. Tout le monde est d'accord pour reconnaître que cela ne suffira à combler les dégâts de la précédente administration Chatel, mais l'intention ne saurait être critiquée. Les académies de Créteil et de Versailles se tailleraient la part du lion en obtenant respectivement 80 et 100 postes supplémentaires. L'académie de Lyon en recevrait 65, autant que celles de Grenoble, Rennes, Bordeaux et Aix-Marseille. Il s'agit pour le nouveau ministre de «corriger les injustices des suppressions de postes» décidées par son prédécesseur, en tenant compte du niveau de "difficulté sociale et scolaire" propre à chaque académie mais aussi du facteur "ruralité, de façon à aider les académies dont les territoires ruraux ont été mis en difficulté par la fermeture de classes".
La répartition académie par académie : Aix-Marseille : 65 ; Amiens : 25 ; Besançon : 10 ; Bordeaux : 65 ;
Caen: 20 ;
Clermont-Ferrand : 25 ;
Corse : 5 ;
Créteil : 80 ;
Dijon: 20 ;
Grenoble : 65 ;
Guadeloupe : 5 ; Guyane : 15 ;
Lille : 30 ;
Limoges : 10 ;
Lyon : 65 ;
Martinique : 5 ;
Montpellier : 35 ;
Nancy-Metz : 10 ;
Nantes : 50 ;
Nice : 15 ;
Orléans-Tours : 40 ;
Paris : 15 ;
Poitiers : 35 ;
Reims : 15 ; Rennes
: 65 ;
Réunion : 15 ;
Rouen : 20 ;
Strasbourg : 15 ;
Toulouse : 50 ;
Versailles : 100
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