samedi 31 octobre 2009
Allons Z'enfants... (suite)
jeudi 29 octobre 2009
La réforme de la formation critiquée par l'Académie des Sciences
Elle soutient le principe de recrutement des professeurs "au niveau master et par concours", mais appelle les ministères de l'éducation et de l'enseignement supérieur à revoir leur position sur la date des concours d'enseignement dans le cursus des candidats. Avec le poids particulier qui est le sien, cette institution joint ainsi sa voix à celles de la plupart des protagonistes de ce dossier. Ces derniers réclament que les épreuves d'admissibilité aux concours d'enseignement soient placées en fin de première année de master (M1) et non, comme prévu actuellement, en deuxième année (M2) (...).
L'Académie observe que le concours en M2 "pose de grandes difficultés" et "souligne avec insistance" qu'une admissibilité "au plus tard" en fin de M1 "peut seule permettre" une réelle utilisation universitaire de cette année, une gestion des flux de candidats et une bonne organisation des stages. S'agissant des masters des futurs professeurs du secondaire, elle " rappelle la nécessité de positionner soigneusement" cette nouvelle voie par rapport à celles conduisant à la recherche. Pour le professorat des écoles, elle souhaite que les masters soient précédés par des "licences pluridisciplinaires de qualité" délivrant une "formation généraliste". Pour l'agrégation, elle réclame un dispositif permettant aux "meilleurs étudiants" de présenter ce concours avant l'obtention du master. Enfin, l'Académie des sciences préconise la mise en place d'un dispositif contractuel d'allocataire dès la deuxième année de licence à l'intention des "jeunes de bon niveau, attirés par l'enseignement mais que dissuade la longueur des études".
Des nombreuses critiques portées sur cette réforme, celle qui vise la date des concours est la plus partagée, en raison de la "saturation" de l'année de M2, qui imposerait aux étudiants de finaliser leur master et de passer le concours, tout en effectuant des stages dans des établissements scolaires. Une autre interrogation porte sur le sort des titulaires de masters recalés au concours : leur réorientation serait problématique. Beaucoup pensent qu'ils seraient quand même recrutés par l'éducation nationale en marginalisant le système des concours.
Malgré les démentis du gouvernement et bien qu'aucun grand syndicat d'enseignants n'ait relayé leur inquiétude, cette analyse s'est imposée au sein du monde universitaire. "
mercredi 28 octobre 2009
Douche froide
Le Snes dénonce le recours aux stagiaires bouche-trous
lundi 26 octobre 2009
Le blues des profs
Les Français nuls en éco ? La faute à l'école !
dimanche 25 octobre 2009
Allons Z'enfants...
La folie des grandeurs
Loin de ses basses polémiques Notre Leader Charismatique est actuellement au Cap Nègre où il compte passer deux semaines de semi-vacances entrecoupées d'allers et retours entre Hyères et Paris en Falcon. Quand il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir...
Copé veut changer l'école
vendredi 23 octobre 2009
Chatel jauge l'affaire du piston
mercredi 21 octobre 2009
La première maîtresse de Sarkozy se confie
mardi 20 octobre 2009
Pan sur les doigts
Lettre de celui qui s'en moquait
"Mon petit papa chéri
Mon tout petit frère adoré (à mort)
Ma grande belle-maman aimée.
Je peux encore en prendre davantage. Je vous trahirai tous, toutes, toi belle maman, Louis, papa, en vous embrassant de tout mon coeur d'enfant de Judas. Courage !
Votre Jean qui vous aime
lundi 19 octobre 2009
Un prince désorienté
Or,cette semaine dans Le Point, Jean nous a entretenu de son parcours, précisant qu'il obtiendrait sa licence en... 2011... Et encore, si tout va bien. Du reste, il a même tenu à donner les dernières notes obtenues aux examens qu'il a bien voulu passer cette année "compte tenu de ses disponibilités" comme il dit. "J'ai validé trois matières de ma deuxième année présentée. Et je peux même vous donner les notes : 11 en histoire des idées politiques ; 14 en finances publiques et 19 en droit immobilier et en droit civil. Vous pouvez vérifier. Je présenterai les quatre matières restantes lors du prochain contrôle, à la mesure de mes disponibilités. Et dans un an et demi, j'aurai ma licence !" Quel exploit."
Heureusement, grâce à un article de Marianne (cf. post du 17/10), nous apprenons que ce pauvre Jeannot, trop brillant, a eu du mal à s'orienter : une première S dans le privé abandonnée au profit d'une première L dans le public, une année infructueuse en hypokhâgne à Henri IV, une année de prépa éco-droit à Turgot, des cours de théâtre, une première année de droit doublée à la fac puis deux autres en deuxième année. On comprend pourquoi, échaudé par l'exemple navrant de sa progéniture, notre Guide ait décidé, dans son projet de réforme du lycée, de mettre l'accent sur l'orientation, car tous les lycéens n'ont pas un bon papa prêt à les remettre dans le droit chemin.
samedi 17 octobre 2009
Fils de ....
vendredi 16 octobre 2009
L'évangile selon Saint-Luc
Le mérite doit être encouragé
- Je veux dire ma grande réticence à envisager une récompense financière pour les élèves qui renonceraient à l'absentéisme. Je ne peux accepter qu'on puisse récompenser des élèves simplement parce qu'ils vont à l'école. En revanche je partage l'idée de Martin Hirsch de valoriser et de récompenser ceux qui font plus que leur devoir. Le mérite doit être encouragé, le non respect de la règle doit être sanctionné."
jeudi 15 octobre 2009
Ta race
mardi 13 octobre 2009
Une réforme qui fait pschitt
(D'autres popositions de titres de films sont bienvenues en commentaires...)
Tout se mérite... ou presque
lundi 12 octobre 2009
Réforme du lycée : Sarko accouchera-t-il d'une souris ?
dimanche 11 octobre 2009
Big success
Hurry up ! Enlist !
samedi 10 octobre 2009
Le retour de la réforme
vendredi 9 octobre 2009
jeudi 8 octobre 2009
Faut pas tirer sur la corde
Des réformes impopulaires
ça va couper...
mercredi 7 octobre 2009
"Hisrch invente le certificat des thunes"
mardi 6 octobre 2009
"Ma prof est trop bonne"
lundi 5 octobre 2009
"Tout essayer" sauf les bonnes solutions
"Le gouvernement a engagé la guerre contre l'absentéisme et le décrochage scolaire. On fait des expérimentations et la cagnotte est une expérimentation", a-t-il déclaré en marge d'une visite dans un lycée en région parisienne."J'ai demandé au recteur des garanties. 1: qu'il reçoive des représentants des parents d'élèves pour leur expliquer que le dispositif ne consiste pas à payer les élèves. 2: qu'il crée un comité de suivi chargé de contrôler cette expérimentation. A la fin on fera une évaluation et on verra. On doit tout essayer". Et s'il essayait de rendre aux lycées professionnels les postes de profs et les classes qui ont été supprimés cette année. Cela éviterait à certains élèves qui souhaiteraient devenir cuisiniers ou coiffeuses de se retrouver, faute de places, affectés en section maçonnerie ou en section tôlerie-peinture. Il y a fort à parier que l'absentéisme diminuerait et que les cas de "décrochage" seraient moins nombreux !
Sarko annonce la prochaine réforme du lycée
Les cow-boys de l'Education Nationale
En une semaine d'existence, l'équipe d'Aulnay-sous-Bois est restée pratiquement tout le temps sur le terrain. Alertée pour des problèmes de violence aux abords d'un lycée de Saint-Ouen, elle s'y est rendue à plusieurs reprises pour contenir des bagarres. Certains des membres du groupe ont épaulé l'équipe de l'établissement pour filtrer les entrées des élèves.
Contrairement à l'équipe de police qui constate les infractions et repart, l'équipe mobile de sécurité peut rester sur place, rassurer les équipes, prévenir les problèmes. C'est ce qu'elle a pu faire, en restant toute la journée dans un établissement du Blanc-Mesnil où deux assistants d'éducation venaient d'être agressés par des jeunes, extérieurs au lycée. «Nous nous efforçons de réduire les tensions, quitte à revenir plusieurs jours d'affilée », explique l'un deux. L'équipe a réalisé, en vérifiant la sécurité d'un autre établissement que certains élèves «faisaient le mur» ou que des intrus pouvaient entrer par une brèche. Dans son action plus pédagogique et préventive, l'équipe a pour objectif de travailler avec les quelques élèves les plus perturbateurs, ceux devant qui l'équipe enseignante a baissé les bras (...)."
dimanche 4 octobre 2009
Pôle-Emploi recrute des profs
Pour Vonnas, on recherche un professeur d'anglais, certainement pour initier les élèves de primaire à la langue de Shakespeare. Mais dans le même temps l'Inspection d'Académie interdit à un de nos collègues anglicistes de le faire au motif que "la place d'un agrégé n'est pas à l'école primaire". Ne soyons pas dupes : la qualité a un prix que l'Education Nationale n'est pas prête à payer et l'argumentation est scandaleuse quand on sait qu'il y a deux ans ce même collègue, dont une partie des heures d'enseignement au collège a été supprimée sans raison - avec pour conséquence des cours à 26 par classe en 6e et 29 en 3e - a été envoyé faire un complément de service en SEGPA sans que personne ne lui fasse remarquer si c'était bien là la place d'un agrégé !
samedi 3 octobre 2009
Plus belle la vie... des lycéens marseillais
vendredi 2 octobre 2009
La carotte de l'âne Martin
Une initiative qui tombe à point au lendemain de la confirmation de la suppression de 16 000 postes au budget 2010 et de la disparition du statut d'enseignant stagiaire, alors que s'ouvrent de prétendues discussions sur la vraie-fausse revalorisation des salaires des profs. 10 000 €, c'est sept mois du salaire d'un prof débutant, cinq mois de celui d'un certifié en milieu de carrière. Le prix du danger ? Non, le prix de la honte.
jeudi 1 octobre 2009
Le massacre continue
En 2010, les postes d'enseignants supprimés seront essentiellement ceux de jeunes fonctionnaires stagiaires grâce à une importante réforme en cours sur la formation des professeurs des écoles, collèges et lycées. Dès la première année d'application de la réforme, à la rentrée 2010, les étudiants qui auront réussi le concours d'enseignant ne seront plus affectés en IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres), mais directement en fonction, devant des classes, ce qui permettra d'économiser des milliers de postes de fonctionnaires stagiaires."