«Il serait digne de mieux payer les enseignants si nous en avions les moyens, et lorsque nous les aurons, nous le ferons» a déclaré le ministre Peillon. Et bien chiche ! Parole en l'air cependant, puisqu'il s'est empressé de rajouter que "le contexte budgétaire" ne s'y prête pas. Le ministre est persuadé que l'argent n'intéresse pas les profs : «Les gens qui choisissent ce métier ne le choisissent pas d’abord pour l’argent [...]. Ce qu’ils veulent, c’est qu’on leur donne les moyens de faire réussir les élèves", affirme-t-il. Ah bon ? Le prof serait donc complètement désintéressé ? Il ne ressentirait pas la baisse de son pouvoir d'achat, conséquence du gel des salaires, à l'heure où tout augmente ? Sans blague... M. Peillon, les revendications salariales des enseignants sous-payés devront être prises en compte et nous ne saurons nous contenter de promesses repoussées d'emblée aux calendes grecques.
vendredi 31 août 2012
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