
Alixio recommande de «conserver les échelons mais de donner plus de souplesse au système». Surtout, il suggère de «donner aux évaluateurs la possibilité de réduire ou d'allonger le passage d'échelon après l'évaluation pour valoriser financièrement le travail». C'est la levée d'un tabou. Plus concrètement, l'étude suggère une réorganisation de l'évaluation, notamment avec des inspections tous les deux ou trois ans au maximum, avec une moindre part donnée à la note de l'inspecteur et une meilleure prise en compte du travail en équipes. Un suivi régulier entre l'enseignant et plusieurs interlocuteurs comprenant des conseils, mais aussi l'élaboration d'une «lettre de mission» pour chaque enseignant tous les quatre à cinq ans. Aussi appelé «contrat de progrès», ce document s'apparente aux feuilles d'objectifs en vigueur dans le privé.
Présentées en début de semaine aux syndicats, ces différentes pistes ont été accueillies avec défiance. Après la première consultation cette semaine, le ministre de l'Éducation nationale compte boucler les négociations d'ici à la fin de l'année.
(source : Le Figaro, 10 juin 2011)
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