
Le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux est non négociable a-t-il affirmé. Après avoir passé un peu - mais pas trop - la brosse à reluire en reconnaissant que les profs, qu'il persiste à appeler les "éducateurs", sont "dévoués", "compétents" et qu'ils font "un boulot sacrément difficile" - hypocrite ! - il a rappelé que malgré tous leurs talents, les résultats de l'école n'ont cessé de se dégrader au cours des vingt dernières années, ce qui, soit dit en passant, ne peut donc que faire douter de la réelle compétence des profs, d'autant qu'à le croire l'Education Nationale n'aurait cessé de recruter au cours de ces deux décennies. Sur ce dernier point il a d'ailleurs presque tout faux car celà fait déjà pas mal de temps que les recrutements sont inférieurs au nombre de départs à la retraite. Heureusement, avec Sarko, tout va changer : "le quantitatif n'est pas la solution. La solution est le qualitatif !". Mais à quelle "qualité" va-t-on aboutir avec plus d'élèves par classe, plus de classes par prof, des programmes allégés et qui tendent de plus en plus vers l'indigence, moins d'options et moins d'aide pour les élèves ?
http://www.rtl.fr/fiche/122952/nicolas-sarkozy-sur-rtl-l-interview-en-son-et-en-video.html
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