Les épreuves écrites du brevet débutent aujourd’hui. Le Snes, syndicat enseignant, appelle les correcteurs à ne pas se rendre sur les lieux et prévoit des rassemblements jeudi.
Les examens de cette session 2011 ne se passeront définitivement pas en toute tranquillité. Après l’affaire de fuite au bac S, le brevet des collèges pourrait aussi connaître quelques perturbations. En effet, le principal syndicat enseignant Snes-FSU de l’académie de Lyon a déposé un préavis de grève pour le 30 juin et le 1 er juillet, soit les deux jours prévus pour la correction de l’examen. Le 18 juin dernier, la fédération de l’Ain évoquait déjà dans nos colonnes un « cafouillage » dans l’organisation, avec notamment des enseignants qui devaient faire plus de 100 km pour aller corriger des copies.
Mais la colère des profs ne s’est visiblement pas calmée et le Snes de l’Ain appelle les correcteurs à ne pas se rendre sur les lieux où ils sont convoqués jeudi et vendredi. Le syndicat prévoit aussi des rassemblements jeudi à 13 heures devant les six centres de correction de l’Ain, soit les collèges de Thoissey, Saint-André-de-Corcy, Prévessin-Moëns, Montréal-la-Cluse, Victoire Daubié à Bourg et Saint-Exupéry à Ambérieu-en-Bugey. Mais ce qui apparaissait comme un micmac dans l’organisation pourrait prendre plus d’ampleur.
« Les enseignants sont très en colère. On a vraiment tout tenté pour ne pas courir à la catastrophe, raconte Nicolas Jambon, secrétaire départemental du Snes de l’Ain. En plus des aberrations dans les déplacements, nous avons l’impression qu’il y a un très faible nombre de correcteurs convoqués. Au collège de Ceyzériat, une seule collègue de français est convoquée alors qu’elle n’a même pas de 3 e. En maths, seuls deux, dont un est enseignant en classe Ulis. À Vonnas, aucun enseignant en maths n’est convoqué. Quand c’était l’académie qui s’en occupait, ça se passait plutôt bien. » En effet, jusque-là, l’inspection académique de chaque département était chargée de l’organisation de l’examen et de la gestion des convocations. Avec un principe : chaque correcteur était appelé dans son collège de bassin.
Mais pour le rectorat, tout est désormais réglé. Selon Bernard Lejeune, secrétaire général du rectorat, il y avait bien, au départ, des problèmes, avec « plusieurs dizaines de personnes », mais tout serait résolu. "Les services ont travaillé tout le week-end pour gérer les anomalies et les situations difficiles. La quasi-totalité des correcteurs ont des déplacements « classiques » pour des examens, allant jusqu’à 50 ou 60 km dans les zones rurales. Le tout était de trouver un équilibre entre la distance et le respect de la neutralité de l’enseignant », a-t-il expliqué. Mais hier, Bernard Lejeune n’était pas pessimiste concernant le déroulement des corrections et ne s’attendait pas à une grève massive.
Les examens de cette session 2011 ne se passeront définitivement pas en toute tranquillité. Après l’affaire de fuite au bac S, le brevet des collèges pourrait aussi connaître quelques perturbations. En effet, le principal syndicat enseignant Snes-FSU de l’académie de Lyon a déposé un préavis de grève pour le 30 juin et le 1 er juillet, soit les deux jours prévus pour la correction de l’examen. Le 18 juin dernier, la fédération de l’Ain évoquait déjà dans nos colonnes un « cafouillage » dans l’organisation, avec notamment des enseignants qui devaient faire plus de 100 km pour aller corriger des copies.
Mais la colère des profs ne s’est visiblement pas calmée et le Snes de l’Ain appelle les correcteurs à ne pas se rendre sur les lieux où ils sont convoqués jeudi et vendredi. Le syndicat prévoit aussi des rassemblements jeudi à 13 heures devant les six centres de correction de l’Ain, soit les collèges de Thoissey, Saint-André-de-Corcy, Prévessin-Moëns, Montréal-la-Cluse, Victoire Daubié à Bourg et Saint-Exupéry à Ambérieu-en-Bugey. Mais ce qui apparaissait comme un micmac dans l’organisation pourrait prendre plus d’ampleur.
« Les enseignants sont très en colère. On a vraiment tout tenté pour ne pas courir à la catastrophe, raconte Nicolas Jambon, secrétaire départemental du Snes de l’Ain. En plus des aberrations dans les déplacements, nous avons l’impression qu’il y a un très faible nombre de correcteurs convoqués. Au collège de Ceyzériat, une seule collègue de français est convoquée alors qu’elle n’a même pas de 3 e. En maths, seuls deux, dont un est enseignant en classe Ulis. À Vonnas, aucun enseignant en maths n’est convoqué. Quand c’était l’académie qui s’en occupait, ça se passait plutôt bien. » En effet, jusque-là, l’inspection académique de chaque département était chargée de l’organisation de l’examen et de la gestion des convocations. Avec un principe : chaque correcteur était appelé dans son collège de bassin.
Mais pour le rectorat, tout est désormais réglé. Selon Bernard Lejeune, secrétaire général du rectorat, il y avait bien, au départ, des problèmes, avec « plusieurs dizaines de personnes », mais tout serait résolu. "Les services ont travaillé tout le week-end pour gérer les anomalies et les situations difficiles. La quasi-totalité des correcteurs ont des déplacements « classiques » pour des examens, allant jusqu’à 50 ou 60 km dans les zones rurales. Le tout était de trouver un équilibre entre la distance et le respect de la neutralité de l’enseignant », a-t-il expliqué. Mais hier, Bernard Lejeune n’était pas pessimiste concernant le déroulement des corrections et ne s’attendait pas à une grève massive.
(Source : Sophie Albanesi, Le Progrès, 28 juin 2010)