samedi 28 février 2009
Le Sarko Circus fait escale dans l'Ain
jeudi 26 février 2009
Sarkozy, un sous-doué à l'Elysée
mercredi 25 février 2009
Tripatouillages
mardi 24 février 2009
lundi 23 février 2009
Des profs au Château
dimanche 22 février 2009
Une murène à l'Education Nationale ?
samedi 21 février 2009
Les 4X4 de Sarko
vendredi 20 février 2009
Bientôt des camps de rééducation ?
La Sorbonne occupée
jeudi 19 février 2009
Que la campagne est paisible...
mercredi 18 février 2009
mardi 17 février 2009
La Fayette les (re)voilà
Mais Sa Majesté n'aurait pas pu en profiter, puisque le couple royal a décidé, en ce week-end de Saint Valentin, de prendre un peu de hauteur... à Megève où il passe quelques jours de vacances loin des manants et de la crise, dans l'un des hôtels les plus prestigieux - et les plus chers - de la station haut-savoyarde, entouré de 19 gardes du corps, chargés notamment de tenir les méchants médias à l'écart de cette rechute bling bling. A chacun ses valeurs...
lundi 16 février 2009
L'appel de Rennes
dimanche 15 février 2009
Des réformes impopulaires
samedi 14 février 2009
Encore un vrai faux recul ?
vendredi 13 février 2009
Quand les recteurs racolent dans les facs
Prenons l'exemple de l'académie d'Orléans-Tours. Le 30 janvier, les directeurs de trois UFR - lettres et langues, arts et sciences humaines, sciences et technologie - de l'université François-Rabelais de Tours, ainsi que les directrices des I.U.T. de Tours et de Blois ont reçu une lettre pressante du rectorat. Le recteur y fait état de "besoins importants" dans dix matières - de la documentation à la techno en passant par l'histoire-géo et les maths. Et il demande aux universitaires de contacter des étudiants ayant au moins une licence pour enseigner en collège ou lycée.
La chose n'est pas vraiment nouvelle. Sur leurs sites, des académies ont souvent ouvert des rubriques pour recruter des enseignants vacataires ou contractuels (...).
"Les rectorats distraient nos étudiants de leur préparation au concours, qu'ils ont de plus en plus de mal à obtenir du reste avec la baisse drastique des postes offerts", écrit encore un professeur de l'université de Besançon qui a été sollicité de la même façon, "c'est étonnant, non ? De moins en moins de postes offerts aux concours, et de plus en plus d'offres d'emplois directes aux étudiants" ...
http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2009/02/voici-le-rappor.html
jeudi 12 février 2009
Darcos répond aux présidents des universités
Les IUT de Bourg contre les réformes Pécresse
Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?
En outre Darcos a démontré au cours de cet entretien sa méconnaissance totale du système actuel de formation en affirmant : "les professeurs passent un concours, ils sont mis dans l'Institut de formation des maîtres, où on leur apprend des théories générales sur l'éducation et de temps à autre, ils vont remplacer un professeur absent". Non M. Darcos, les professeurs stagiaires n'assurent pas les remplacements mais sont, au cours de leur premier année d'enseignement, en charge d'élèves pendant 6 à 8 heures hebdomadaires. Alors avant de vouloir réformer la formation des profs, apprenez donc d'abord à la connaître et cessez de raconter n'importe quoi !
Les présidents d'universités contre Darcos
mercredi 11 février 2009
19 février : journée nationale pour l'enseignement
Sarko intouchable
Quelle formation pour les jeunes profs ?
Ils sont rémunérés durant leur cinquième année d'étude et leur formation se déroule en alternance dans des écoles internes d'universités, les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) et dans des établissements scolaires. C'est ainsi que les futurs professeurs des écoles se voient confier des élèves, en pleine responsabilité, lors de stages occupant un tiers de l'année, dans trois classes différentes.
Ce n'est pas parfait. Cette formation est trop courte, elle souffre d'une insuffisante prise en compte des gestes professionnels, d'une trop faible articulation entre la pratique et les apports qui l'éclairent (savoirs disciplinaires, didactique, pédagogie, psychologie, sociologie, histoire de l'école...). Nous ne nous satisfaisons donc pas du statu quo : il faudrait concevoir une formation professionnelle plus longue, qui donne toute sa place à la formation universitaire et joue à fond la carte de l'alternance.
Fallait-il donc rayer d'un trait de plume le système actuel, sans aucune évaluation préalable, et le remplacer aussi vite par un autre, différent et sans équivalent ailleurs ? Qu'il faille dispenser une formation disciplinaire de large spectre aux futurs enseignants dans les deux années suivant la licence pour les rendre capables d'intégrer de nouvelles connaissances dans leur enseignement tout au long de leur carrière, cela fait consensus. Qu'il faille renforcer leur formation sur les plans didactique et pédagogique, cela aussi est incontestable. Et que l'on reconnaisse ce plus haut niveau de formation par la délivrance d'un master en est une suite logique. Mais la condition impérative pour que cela soit possible, c'est le maintien de la formation par alternance. Or ce n'est pas du tout ce que prévoit le nouveau dispositif, applicable dès septembre.
Pendant leur formation, les étudiants ne disposeront au mieux que d'un mois de stage pour s'exercer au métier, mais tous n'en bénéficieront pas car il n'est pas obligatoire d'en prévoir dans le cursus. Et comment le pourrait-on quand le ministère promet 40 000 stages pour... 150 000 étudiants ? Heureusement d'ailleurs pour les rectorats, bien incapables de répondre à la demande, notamment dans les académies qui ont le plus de candidats.
Et même quand les étudiants auront un stage, leur obsession légitime sera de réussir le concours : ses épreuves se situent en janvier et juin de la 2e année de master. Et il est évident que leur préparation empêchera aussi de s'engager dans les recherches qu'exige le mémoire de master.
Ensuite, après cette "formation", les débutants devront assurer seuls, sans accompagnement véritable, un enseignement à plein temps à l'année. Ainsi le professeur des écoles qui aura fait un stage d'un mois (dans le meilleur des cas) au CM1 pourra se voir confier, sans expérience préalable, un CP ou une classe de maternelle ! Et le jeune professeur de maths ou d'histoire qui aura pu s'entraîner quelques heures (mais pas toujours) dans une classe de 1re devra enseigner d'emblée à cinq ou six classes allant de la 6e à la 3e dans un collège de banlieue ! Premiers pas inoubliables dans le métier...
Donnerait-on le permis de conduire à des candidats qui n'auraient jamais pris le volant ? Que dirait-on d'une formation d'infirmières qui apprendraient dans les livres à faire les piqûres ? C'est pourtant ce que le ministère s'apprête à décréter. Les conséquences sont hélas prévisibles : les débutants auront du mal à gérer la classe et, malgré eux, ils mettront souvent leurs élèves en difficulté. Les inspecteurs et les chefs d'établissement seront submergés de plaintes, le pourcentage de démissionnaires augmentera, on créera des "cellules de soutien psychologique"... (...)
La logique globale semble d'abord budgétaire : la suppression du statut de fonctionnaire stagiaire rémunéré équivaut à un plan social de 20 000 postes. Ce sera aux familles de payer les études... Du moins, celles qui le pourront. Cette logique est injuste.
Mais le projet met aussi à mal l'égalité territoriale. Le caractère national des concours est fragilisé, dans les départements ruraux, l'existence des sites IUFM installés dans les anciennes Ecoles normales est menacée et le gouvernement a engagé les universités dans une concurrence sauvage : on ne peut plus être sûr qu'on formera les mêmes enseignants d'une région à l'autre ou au sein d'une même région tant les conceptions du métier varient d'un projet à l'autre.
Depuis l'automne, ce projet fait l'unanimité contre lui. La plupart des universités ont demandé un moratoire pour permettre que s'engage une négociation sérieuse autour d'une vraie réforme, plus nécessaire que jamais, à un moment où le métier est de plus en plus difficile. Mais elles ne sont pas entendues.
Pour l'instant, cette obstination a un résultat évident : la pagaille dans le monde universitaire. Le retour des projets de master est imposé pour le 15 février, mais les dernières précisions du ministère datent du 15 janvier et les textes officiels sur les épreuves des concours ne sont toujours pas parus...
Que faire devant tant d'irresponsabilité et tant d'irrespect envers les acteurs de la formation ? Au regard des délais, il n'y a plus d'autre solution : les parents d'élèves, appuyés par les parlementaires et les élus locaux attachés à la qualité de notre école, doivent demander l'arrêt d'urgence de ce train fou. Nous en sommes convaincus, le gouvernement devra alors cesser de s'entêter et retirer sa "réforme", maintenir une année de plus les concours actuels, prendre le temps d'évaluer l'existant et organiser l'indispensable négociation. C'est l'esprit républicain et c'est le simple bon sens. Mais il faut agir vite.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/02/10/formation-des-professeurs-parents-d-eleves-si-vous-saviez_1153316_3232_1.html
mardi 10 février 2009
La colère s'amplifie dans les facs
lundi 9 février 2009
Pécresse prend la tangente et nomme une médiatrice
Do you speak english ?
Soumis à la volonté ministérielle, les proviseurs ont du organiser ces stages à l'arrache. "Si l'on veut améliorer le niveau de langue de nos élèves, il serait peut-être bon de s'interroger sur l'enseignement des langues en France, c'est à dire en cours... à 35 par classe !" commente toutefois le secrétaire général du SNDPEN, principal syndicat des chefs d'établissement.
dimanche 8 février 2009
Pétition à l'IUFM de Bourg-en-Bresse
--> Pensez-vous qu’il soit nécessaire d’avoir un niveau équivalent à la licence de langue (diplôme C1) pour exercer le métier de professeur des écoles ? Le but de cette pétition est de dénoncer le niveau de langue exigé pour se présenter aux nouvelles épreuves du concours 2010.Actuellement, l’accès aux métiers de l’enseignement subit de nombreuses modifications :
samedi 7 février 2009
Enterrement de l'Université et exécutions publiques à Lyon
vendredi 6 février 2009
La crise rend sourd
Pendant ce temps à Bourg-en-Bresse
jeudi 5 février 2009
Mobilisation réussie dans le Supérieur
Petits fours et lacrymos à Strasbourg
mercredi 4 février 2009
Pourquoi Sarko a trouvé les chercheurs
Quand Darcos transforme le samedi en mercredi
«J'y vois même beaucoup d'avantages», a-t-il affirmé. «Je rappelle que j'ai laissé le choix aux conseils d'école de choisir soit quatre jours, soit quatre jours et demi. Dans le conseil d'école, vous avez les parents, vous avez les enseignants et vous avez les élus, et notamment les fédérations de parents d'élèves dont la F.C.P.E. (...) Je le répète, ce n'est pas moi qui ai choisi (...) ce sont les conseils d'école qui ont majoritairement choisi la semaine des quatre jours».
Tartuffe à la télé
mardi 3 février 2009
Pécresse à l'école de Darcos
Aujourd'hui, à 12h, une centaine de chercheurs et d'universitaires ont lancé plusieurs centaines de chaussures dans les jardins du ministère de la Recherche, en signe de protestation contre le mépris dont fait preuve Sarkozy et son gouvernement.
Si même Lyon III se met en grève...
lundi 2 février 2009
Universitaires en grève
dimanche 1 février 2009
Darcos court à l'élection
En 2004, il avait déjà été tête de liste pour ce scrutin et, avec un peu plus de 33% des voix, avait été devancé de près de vingt-deux points au deuxième tour par la liste du socialiste Alain Rousset. L'année dernière Darcos avait perdu son fauteuil de maire de Périgueux. Gageons que les Aquitains sauront offrir une nouvelle veste à celui qui rêve de coiffer une nouvelle casquette.