lundi 28 février 2011
Les affiches qui fâchent
dimanche 27 février 2011
Education sous tension dans l'Ain
Les parents d’élèves montent au créneau. La mobilisation prend également de l’ampleur du côté des parents d’élève où l’anxiété est grandissante. Bénédicte Duthoit, permanente pour la PEEP (Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public), constate cette angoisse : « Pour la première fois, la PEEP s’engage, et même au niveau national. D’habitude, nous sommes plus en retrait. Mais cette année, la situation n’est pas tenable ». Le changement de position de la PEEP s’explique : « désormais, le problème n’est plus politique. Il devient quotidien. La situation se dégrade réellement. Il y a une réelle baisse de la qualité de l’enseignement. Et les parents sont inquiets. » Une inquiétude venue des annonces de fermeture de classe, mais pas seulement : « La crise joue un rôle. Nous avons cette année ouvert 18 cours de soutien contre onze l’année dernière. Preuve que les parents sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants ». S’ils réclament un confort d’éducation pour leurs enfants, un confort qui passe par l’arrêt des fermetures de classe, les demandes de la PEEP sont plus profondes : « Nous sommes conscients qu’il faille faire des économies. Mais devons-nous le faire sur le dos de nos enfants ? Ce sont pourtant eux qui dirigeront la France dans quelques années ».
samedi 26 février 2011
Ras les palmes : le mouvement prend de l'ampleur
V.D.N. : En renvoyant vos Palmes académiques, en décembre, vous avez initié un mouvement qui prend de l'ampleur. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
M.A : En moins d'une semaine, "L'appel des 47" est devenu l'appel d'une centaine. Au départ, les retraités de l'Éducation nationale étaient largement majoritaires. Depuis peu, des professeurs en activité rendent leurs palmes. Ils sont maintenant entre 15 et 20 %.
M.A. : Elles sont une fierté. En les rendant, un professeur né dans une famille de réfugiés espagnols s'est souvenu, les larmes aux yeux, de ses parents le jour où il a été décoré. Le fait que des retraités en arrivent là contribue aussi à faire réfléchir le grand public. Il ne faut pas négliger sa capacité de réflexion. Le renvoi des Palmes académiques est un témoignage d'autant plus fort que ce geste est désintéressé, commandé par la situation.
M.A. : Si ce mouvement a pris tant d'ampleur c'est qu'il répond à quelque chose de très fort. Les Français sont attachés à leur service public et en particulier à l'Éducation nationale. Le gouvernement est loin d'être stupide, il en est conscient. Alors, il ne l'attaque pas directement. Il l'affaiblit, met tout en oeuvre pour que l'institution n'ait plus les moyens d'assurer sa mission. Et l'air de rien, il avance à la vitesse d'un rouleau compresseur.
M.A. : Dans le public, le nombre de postes d'encadrement a été réduit, alors que dans les médias, le gouvernement disait qu'il fallait tout faire pour éradiquer le phénomène de violences. Mais pour faire face à cela, la première chose indispensable est la présence d'adultes dans un établissement. Le grand public n'est pas sot. Il se rend compte que le service public ne fonctionne pas bien. Les parents veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants. Les structures privées ont compris que les familles attendent un encadrement et un accueil. Elles utilisent leurs fonds propres pour recruter des surveillants et des aides éducateurs. Elles garantissent ainsi l'accueil des élèves de 8 h à 18 h, quoi qu'il arrive entre ce créneau.
M.A. : C'est exact. Elle est le péché originel de la stratégie gouvernementale actuelle.
V.D.N. : Ce sera sans doute très dur. Mais il n'y a pas que cela. Si alternative à cette majorité il y a, une législature ne suffira pas à rétablir tout ce qui a été détricoté.
M.A. : Je me suis présenté par le passé. Mais mon canton n'est pas renouvelable. En revanche, j'apporterai mon soutien à Sylviane Delacroix, la candidate du Front de gauche dans le canton Lille Nord-Est."
vendredi 25 février 2011
jeudi 24 février 2011
De nouveaux blocages à Bourg-en-Bresse
mardi 22 février 2011
Stand up !
(source : Le Progrès, 22 février 2011)
Nous apprenons également qu'une AG des enseignants du lycée Quinet a eu lieu aujourd'hui. Une quarantaine de profs étaient présents. Ils ont décidé d'adresser une lettre au recteur pour se plaindre de la DHG, des conditions dans lesquelles s'est mise en place la réforme du lycée et pour protester contre le non remplacement des profs et des stagiaires. En outre, pour appuyer leur contestation, ils ont entamé une procédure de rétention des notes pour les classes de seconde et de première, ainsi qu'un boycott des tours de table pendant les conseils de terminale et décidé, à cette occasion, d'exposer leurs revendications aux représentants des parents d'élèves. L'action engagée pourrait se propager aux lycées voisins, Carriat et Lalande. Une affaire à suivre...
lundi 21 février 2011
Pénurie de Rased dans l'Ain
vendredi 18 février 2011
Bourg-en-Bresse : les profs ne lâchent pas
Car c’est bien pour eux qu’ils ont multiplié les lettres et les tracts, jusqu’à en venir à des actions plus radicales, comme le blocage, hier, d’un carrefour devant le lycée. Deux véhicules de police ont été dépêchés sur place pour réguler le trafic, fortement perturbé. Le mouvement s’étoffe et la détermination se renforce. Ce soir, une poignée d’entre eux sera reçue par le maire de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat. Tous espèrent obtenir son soutien pour « faire bouger les choses » et attendent des actes, « pas uniquement de belles paroles ».
Le groupe d’enseignants issus de collèges, lycées généraux et lycées professionnels est très soudé et compte bien mener d’autres actions la semaine prochaine, avec comme idée directrice : « Stop au massacre » dans l’Éducation nationale.
jeudi 17 février 2011
Pardé occupé à son tour
Cause de toute cette colère, « un nivellement par le bas de la filière professionnelle » à base de disparitions de sections de CAP ou de bac pro. Paradoxalement, au même moment, mardi soir, se tenait une table ronde d’Ain formations métiers, visant à inciter les jeunes collégiens à intégrer les sections professionnalisantes…
mercredi 16 février 2011
Elèves sous-encadrés et profs sous-payés
"Partant d'un taux d'encadrement plutôt faible dans le primaire et le supérieur par rapport aux autres pays de l'OCDE, l'ajustement à la baisse des effectifs doit nécessairement être différencié par niveau d'éducation", préconise ce même rapport, qui signale également que "le niveau d'emplois publics que finance l'Etat en faveur de l'éducation se situe globalement à un degré intermédiaire au regard des principales économies étrangères". Pour compléter le tableau il est rappelé qu' en niveau absolu comme relatif "le salaire des enseignants apparaît faible en comparaison internationale".
Chaises musicales : la partie continue
Ras les palmes : Chatel indigné
Le lycée Voisin occupé
Hier, après 17 h 30, une trentaine d’enseignants ont occupé le lycée Voisin, en s’installant dans la salle des profs. Des enseignants du second degré venant des collèges Thomas-Riboud et Victoire- Daubié de Bourg, Ampère d’Oyonnax, des Côtes à Péronnas, des lycées professionnels Pardé et Voisin, de Bourg, Bérard d’Ambérieu et Charpak de Châtillon-sur-Chalaronne et des lycées Quinet et Carriat de Bourg. « Nous voulons alerter et mobiliser les parents, les élus, les professionnels sur le démantèlement organisé du service public d’Éducation nationale de la maternelle à l’université », prenant comme exemple dans leurs lycées professionnels, des disparitions de sections de CAP ou de bac pro. Hier, vers 20 heures, ils ont reçu la visite de l’adjoint aux affaires scolaires, Alain Bontemps, venu « les soutenir » et « partager leur désarroi par rapport aux suppressions de postes ». Le maire de Bourg, Jean-François Debat, les recevra vendredi.
mardi 15 février 2011
Ras les palmes : l'appel des 47
Nous, proviseurs, principaux, directeurs d’école, inspecteurs, conseillers pédagogiques, formateurs, conseillers d’orientation, professeurs des écoles, en collèges, lycées et universités, enseignants chercheurs, documentalistes, sommes fiers et heureux de servir ou d’avoir servi l’école de la République française. Le ministère de l’Éducation nationale a reconnu notre engagement, notre compétence et notre dévouement dans cette tâche en nous honorant d’une distinction dans l’ordre des Palmes académiques.
Mais nous constatons aujourd’hui, avec une infinie tristesse, que l’Éducation nationale souffre de plus en plus d’une politique où la logique comptable et la notion de rendement ont pris le pas sur toute réflexion pédagogique et sociale : depuis quelques années, l’école que nous avons aimée et construite est progressivement désorganisée, dégradée, et disparaît. Nous n’y retrouvons plus les idéaux et les valeurs que nous y avons portés. La liste des mesures qui vont contre l’école, les enfants, les étudiants et les enseignants est déjà bien longue : suppression, cette année encore, de 16 000 postes qui s’ajoutent aux 50 000 de ces trois dernières années ; suppression de la formation des enseignants (IUFM); suppression de la carte scolaire ; remise en cause de la scolarisation des moins de trois ans ; prime aux recteurs, etc. Accepter les Palmes académiques, c’est aussi cautionner une orientation politique : nous récusons énergiquement celle que vous mettez en place. Et aujourd’hui, notre désaccord avec la nouvelle institution devient si grand que, pour ne pas être identifiés à elle, pour ne pas nous renier, notre conscience nous conduit à accomplir le geste symbolique de vous rendre nos Palmes académiques.
dimanche 13 février 2011
samedi 12 février 2011
vendredi 11 février 2011
Sarko veut réformer sa réforme de la formation
Un demi millier de profs dans les rues de Bourg-en-Bresse
« Non à la mort du lycée pro », « Des places assises pour tous les élèves », « Pour diminuer les profs, supprimez les élèves ». Les banderoles et panneaux brandis dans le cortège des manifestants, hier, à Bourg résumaient bien l’état d’esprit un peu morose des profs de l’Ain.
Ils étaient donc 500 réunis au Champ de foire à 14 h 30 pour protester contre les suppressions de postes et « la casse du service public d’éducation ». Un mouvement plutôt suivi puisque seuls deux syndicats -la FSU et la CGT éducation- avaient appelé à la grève, alors que, lors de la dernière manifestation le 22 janvier, l’ensemble des syndicats avait mobilisé 250 personnes à Bourg.
« Cette mobilisation est la preuve que les deux organisations qui ont pris leurs responsabilités ont bien fait de bouger maintenant. Il y a eu une réaction épidermique et les collègues avaient envie de manifester », lançait Nicolas Jambon secrétaire départemental du Snes-FSU.
Dans les établissements scolaires, difficile de se rendre compte de l’ampleur du mouvement. Les syndicats, plutôt satisfaits, annonçaient 30 % de grévistes dans les lycées professionnels, 50 % dans les collèges et lycées généraux et à peu près la même proportion dans les écoles. Du côté de l’inspection académique de l’Ain, pas d’éléments sur le département. On s’est contenté de communiquer les chiffres de l’ensemble de l’académie de Lyon (Rhône, Ain et Loire) avec 16,62 % de grévistes dans le premier degré et 13,91 % dans le secondaire.
Mais hier, c’est un cortège plutôt calme qui s’est déplacé jusqu’à l’inspection académique à Bourg. Pas de slogans criés ou de tambours déchaînés, si ce n’est du côté de la dizaine de militants de l’association Attac. Les enseignants discutaient entre eux, suivant la camionnette aux couleurs des syndicats. Dans les rangs, de l’école au lycée professionnel, le problème évoqué est le même : moins de professeurs pour plus d’élèves à la rentrée. Avec toutes les conséquences induites selon les grévistes : des classes surchargées, la disparition des cours en demi-groupe, l’arrêt net de certaines filières dans les lycées professionnels…
Pour le collège et le lycée, les professeurs s’inquiètent aussi à propos du remplacement des enseignants stagiaires qui partent en formation lundi et quittent donc leurs classes. « C’est le bazar le plus complet, expliquait Nicolas Jambon. Certains ne seront pas remplacés, d’autres devront trouver eux-mêmes leur remplaçant ou seront remplacés par des étudiants en Master. » Du côté des instits, en plus des suppressions de postes, c’est la réforme de la formation et « le grignotage » des Rased, ces réseaux destinés à aider les enfants en difficulté, qui faisaient parler. Enfin, beaucoup d’enseignants défendaient les lycées professionnels qui perdront environ 225 places à la rentrée. « 16 sections supprimées dans l’Ain, lance un enseignant. On supprime dans la productique alors que les entreprises du secteur ont besoin d’ouvriers qualifiés dans l’usinage. Et on s’attaque aussi à des sections qui marchent très fort comme l’électricité où il y a déjà une place pour quatre demandes. Les parents doivent se demander comment les élèves vont être affectés. »
Après la manifestation, cinq représentants des syndicats ont été reçus par Philippe Sauret, l’inspecteur d’académie. Une rencontre qui a duré deux heures trente. À la sortie, un représentant du Snes-FSU confiait que l’entretien avait été « assez intéressant ». « L’inspecteur ne conteste pas l’ampleur de la mobilisation, avec des pics notamment dans les collèges. il a aussi reconnu certains problèmes. » Malgré ce dialogue, les syndicats appelleront à nouveau à manifester le 19 mars lors de la journée nationale. Mais, avant cela, un rassemblement pourrait avoir lieu dans les prochains jours devant le rectorat de Lyon.
(source : S. Albanesi, Le Progrès, 11 février 2011)
jeudi 10 février 2011
Les profs dans les rues de Bourg-en-Bresse
Dans le département de l'Ain la grève semble avoir été plutôt bien suivie, à en croire les chiffres transmis par le Snes : collège de BAGE-LA-VILLE : 20/35 enseignants attendus à 9h (57%) ; collège de BELLEY : 20/64 (31%) ; collège de BEYNOST : 15 /33 (45%) ; collège de BOURG Brou : 5/19 (26%) ; collège de CEYZERIAT : 15/25 (60%) ; collège de MEXIMIEUX : 17/35 (49%) ; collège de MONTREVEL : 10/25 (40%) ; collège de NANTUA : 8/19 (42%) ; collège de PERONNAS : 5/21 (24%) ; collège de PONT-DE-VAUX : 20/28 (71%) ; collège de SAINT-ANDRE-DE-CORCY: 35/44 (80%) ; collège de SAINT-GENIS-POUILLY : 24/33 (73%) ; collège de SAINT-RAMBERT-EN-BUGEY : 8/13 (62%) ; collège de SAINT-TRIVIER: 13/18 (72%) ; collège de TREVOUX : 20/22 (91%!!!) ; collège de VONNAS : 12/28 (43%) ; lycée Carriat à BOURG-EN-BRESSE : 20/65 (31%) ; lycée Lalande à BOURG-EN-BRESSE : 15/36 (42%) ; soit, sur l'échantillon, 282 sur 566 : 50% de grévistes dans l'Ain.
Les couilles du mammouth
Mais c'était sans compter sur le zèle d'un principal empêcheur de sucer en rond, exaspéré de voir les élèves la bouche pleine à chaque récréation. Après rapide enquête le coupable fut démasqué et sommé de cracher le morceau devant la CPE. La maman fut convoquée derechef par le principal, désireux de prendre langue avec elle "en urgence", au motif que son fils "avait été interpellé pour trafic de sucettes". De quoi en rester bouche bée. Car trafic il y avait : le truand avait écoulé dans le collège quatre boîtes de 36 sucettes et réalisé un bénéfice de... 28 euros. Bien que le règlement intérieur de l'établissement ne précise pas que la vente de friandises est interdite, Luc* sera déféré le 17 février devant un Conseil de discipline pour avoir pratiqué un "commerce illégal dans l'établissement". "Il ne vend pas du shit tout de même", s'offusque la maman, ébranlée par la "disproportion" de la mesure disciplinaire : "Je sais qu'il risque des jours d'exclusion mais je n'accepterai pas que l'on ne mentionne pas qu'il s'agissait d'un commerce de sucettes. Je ne veux pas que cela le suive toute sa scolarité et que l'on pense qu'il a vendu de la drogue. Oui, il a fait une petite bêtise mais tout ceci est complètement disproportionné. Des heures de colle auraient suffi". Le principal, tout en raideur, assume la mesure au motif que ne pas réagir au trafic de sucettes aujourd'hui, c'est prendre le risque de voir se développer demain un trafic de portables, avec ou sans vibreurs. Attention M. le Principal, si vous vous acharnez à démanteler les réseaux de trafiquants de sucreries avec un tel zèle, votre ministre ne vous en sera pas reconnaissant. Trop de conseils de disciplines, trop d'exclusions, et c'est votre prime de mérite qui sera sucrée. Ne vous entêtez pas trop...
mercredi 9 février 2011
La Peep dénonce les suppressions de postes
BTS en péril à Belley
L’autre cheval de bataille du corps professoral, rejoint dans ses revendications par certains parents, concerne la dotation horaire attribuée par le rectorat. « Le nombre d’heures allouées aux disciplines, aux dédoublements, et à l’accompagnement personnalisé ne permet pas un travail efficace », insistent les enseignants qui pourraient multiplier les actions de protestation dans les semaines à venir.
lundi 7 février 2011
Des profs pris pour des andouilles
Telle est la teneur du petit mot qu'une principale a cru bon distribuer dans les casiers des profs de son collège, à Andouillé, en Mayenne. "Nous avons d'abord cru à un canular, explique une prof andolléenne. Nous nous sommes alors renseignés auprès de notre direction. La principale a répondu que cela venait bien d'elle, qu'elle recevait ce papier tous les ans par voie hiérarchique et qu'elle l'avait transmis cette fois-ci parce qu'il concernait également les agents territoriaux. Elle ne voyait d'ailleurs pas ce qui pouvait nous froisser". Certainement pas que l'on puisse prétendre suspendre les droits civiques des profs le temps d'une campagne électorale et s'asseoir ainsi sur leurs libertés d'opinion et d'expression.
La période de réserve évoquée dans cette directive de l'IA de la Mayenne n'est inscrite ni dans la loi ni dans le statut des fonctionnaire et, si usage il y a, il ne concerne a priori que les cadres - recteurs, inspecteurs d’académie, personnels de direction -, les seuls à pouvoir faire l'objet, de par leurs fonctions, d'invitations à des débats ou à des cérémonies quelconques. Ne prenons donc pas le profs pour des andouilles, en Mayenne ou ailleurs. Personne ne peut dans les faits les empêcher de participer à des débats électoraux et d'y faire entendre leur voix, par exemple en dénonçant, lors des réunions animées par les candidats de la majorité présidentielle, les conséquences que la politique éducative du gouvernement a dans les écoles, collèges et lycées de leur canton.
(source : http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2011/02/periode-de-reserve-pour-profs-.html)
dimanche 6 février 2011
samedi 5 février 2011
Entretiens par la barbichette
Dès cette année, une "première cohorte d'enseignants" devrait expérimenter ces entretiens qui devraient d'abord concerner les profs ayant deux ou vingt ans de titularisation. Le ministère de l'Education nationale a d'ailleurs envoyé aux chefs d'établissement des directives dans ce sens. Pour les premiers, cet exercice devrait permettre "à l'enseignant de s'exprimer sur son entrée dans le métier", mais aussi de "vérifier [sa] maîtrise" dans l'exercice du métier et, si nécessaire, de "définir un éventuel accompagnement". Après 20 ans de métier, l'entretien portera sur "une éventuelle mobilité fonctionnelle", et devra aider le professeur à "se projeter sur la deuxième partie de sa carrière". Ces entretiens seront assurés, dans le primaire, par l'inspecteur de la circonscription ou un conseiller pédagogique, voire par le directeur de l'école. Pour les profs de collège et lycée, ce sont les chefs d'établissement et les adjoints qui s'y colleront.
L'année suivante, en 2012, ce sont des entretiens professionnels qui devraient être organisés pour mettre en place de nouvelles modalités d'évaluation des enseignants. Ces deux nouveautés interviennent dans le cadre du "pacte de carrière" pour les enseignants, dont les grandes lignes avaient été présentées en mars 2010 par Luc Chatel.
vendredi 4 février 2011
Pénurie de remplaçants dans l'Ain
Le principal Pierre Angelvin a d’abord appelé un vacataire de Dijon. Il a décliné l’offre mais fourni le contact d’une Anglaise censée faire l’affaire. « OK » a-t-elle répondu au SOS. « Maintenant, il faut obtenir la validation du rectorat et de l’inspecteur pédagogique régional. Ils doivent vérifier ses compétences et les équivalences de diplômes », note Pierre Angelvin. Combien de temps la situation va-t-elle perdurer ? That is the question.
« C’est très, très embêtant », reconnaît l’inspecteur d’académie Philippe Sauret, en relativisant :« Les équipes enseignantes travaillent en relation étroite avec le rectorat pour résoudre les problèmes de remplacement. Je ne suis pas comptable de cela. Les choses me remontent quand on tarde à trouver une solution. Pour Saint-Trivier-de-Courtes, il ne s’agit pas d’une question budgétaire. Le poste est là. Mais l’anglais est une discipline déficitaire et l’on se heurte au nombre de professeurs disponibles dans l’académie ». Et dans les autres collèges ? Dans les autres matières ? « À Bellegarde on a trouvé une solution, à Arbent c’est réglé… À 97, 98 %, ces problèmes se règlent. Le non-remplacement reste exceptionnel. À ma connaissance, il n’y a pas plus de cinq professeurs non remplacés dans l’Ain, et encore je joue large », répond Philippe Sauret.
Le Snes ne partage pas cet optimisme, loin s’en faut. Pas plus que les parents d’élèves. Franck Toufaili met en perspective la proposition du ministre de l’Éducation nationale d’enseigner l’anglais dès trois ans. « Quelle crédibilité lui accorder quand on voit qu’il n’est même pas en mesure d’assurer les cours de base auxquels les élèves de collèges ont droit ? »
mercredi 2 février 2011
Mon prof est ouf !
mardi 1 février 2011
La palme de l'honneur
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Bonne-Mauvaise-humeur/Sons/La-mauvaise-humeur-du-proviseur-394447/
La lettre adressée par M. Ascher au ministre de l'Education nationale peut être lue sur le site de l'appel des appels : http://www.appeldesappels.org/spip.php?article574
(source : Charlie Hebdo, 1er février 2011)