mardi 29 avril 2008
Sans nouvelles de toi...
Voilà plus de deux semaines que nous t'avons écrit... et tu ne nous réponds toujours pas. Nos missives se sont-elles égarées ? La voiture du facteur est-elle tombée en panne ? A moins que tes services, trop zélés, ne prennent le temps de dépouiller et de lire une à une chacune de nos 404 lettres... L'autre soir, à la télé, tu as dis nous aimer... Nous savons bien que tu es très occupé et que ton emploi du temps est très chargé entre tes voyages dans de belles contrées ensoleillées, les enregistrements de Carla auxquels, paraît-il, tu assistes assidûment, et tes week-end au Cap Nègre. Mais, s'il-te-plait Nicolas, fais un effort : réponds-nous vite...
lundi 28 avril 2008
Bonne fête Valérie !
Aujourd'hui, c'est la saint Valérie.
Epouse de Saint-Vital, elle fut martyrisée à Ravenne en 171, rouée de coups et torturée (aïe !) pour avoir refusé d'assister à une cérémonie païenne. Elle incarne donc le courage et la détermination mais aussi le dynamisme et l'idéalisme car c'est une fonceuse qui ne renonce jamais. Des qualités qui ne nous surprennent pas car nous à Vonnas, des Valérie, on en a deux. Elles doivent à elles deux 36 heures de cours. Or Darcos veut nous en supprimer 37 ! Réagissons vite, nos charmantes Valérie sont potentiellement en danger !
vendredi 25 avril 2008
Un Vonnassien aux Grandes Gueules
Contacté par les Grandes Gueules de RMC pour donner son avis sur l'interview de Sarkozy, Olivier, notre prof d'histoire, s'est dit consterné par la teneur du discours présidentiel. Il a rappelé que le mouvement de colère qui s'exprime actuellement dans l'Education Nationale ne se limite pas à des manifestations de lycéens de banlieue manipulés par leurs profs comme veut le faire croire le ministre, mais qu'il s'étend aussi à de nombreux collèges et lycées de province. Il est alors revenu sur la situation au collège de Vonnas en évoquant nos premières actions, avant de dire à quel point la priorité que Sarkozy prétend donner à la qualité de l'enseignement sur la quantité de profs est absurde, l'une n'allant pas sans l'autre : par exemple, notre prof d'Espagnol qui devra faire face à six classes de 30 élèves sera-t-elle en mesure de fournir un enseignement de meilleure qualité que si elle devait se partager neuf groupes de 20 avec un autre collègue ? La réponse coule de source. Face à un président résolument sourd aux protestations que soulève sa politique, les prochaines semaines s'annoncent chaudes...
Toujours à propos de radio, Rachel nous signale - mais elle est trop timide pour l'écrire elle même, dommage - la chronique de Philippe Val, ce matin sur France Inter, "Le Président et l'opinion", dans laquelle il rappelle que "le laminage des services publics de l'éducation et de la santé" était dans le programme du candidat Sarkozy.
jeudi 24 avril 2008
Y a quelqu'un qui m'a dit
Ce n'est qu'un début...
Selon le sieur Darcos, les prochaines semaines devraient être décisives : "après les vacances de Pâques, soit ça casse, soit ça passe" aurait-il prophétisé.
Mais, tout en cherchant à minimiser les conséquences de la suppression annoncée de 11200 postes et tout en accusant les profs de manipuler les lycéens, notre "cher collègue" - comme il se plait à se qualifier lui même - s'angoisserait à la perspective d'avoir à "annoncer, assumer et gérer" à l'automne prochain la suppression... d'au moins 18000 postes supplémentaires pour la rentrée 2009. Et de qualifier l'exercice de "très périlleux", d'autant que, au dessus de lui, ni Sarko ni son "collaborateur" ne veulent céder face aux revendications des "irresponsables" que nous sommes.
(source : Le Canard Enchaîné - 23/04/08)
dimanche 20 avril 2008
Sainte-Anasthasie, patronne des Recteurs
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jeudi 17 avril 2008
Cours de dessin
Pour ceux qui voudraient nous préparer de nouvelles banderoles... entraînez-vous !
(merci à Charlie Hebdo)
mercredi 16 avril 2008
Il faut taper sur les profs !
Péroraison matutinale de notre ministre sur les ondes de France-Inter. Rien de neuf : comme d'habitude il a martelé les "vrais chiffres de l'Education Nationale" (pas les mêmes que les nôtres, bien sûr) mais s'est également permis de gourmander les professeurs agitateurs d'esprits, appliquant en cela les dernières consignes élyséennes. A ce propos, le Canard rapporte une des dernières réactions du mari de Carla à propos des manifs lycéennes :
" Arrêtez de vous raconter des histoires sur le malaise des lycéens. Il y a eu 40000 manifestants dans la rue, et alors ? Il faut dépasser la couardise ambiante et affronter les vrais responsables : les syndicats enseignants. Chez Darcos, ils passent leur temps à être terrifiés : ils doivent cesser les mamours et cogner. On me dit que des dizaines de milliers de profs ne sont pas dans leurs classes. Ils sont en formation, en détachement, en arrêt-maladie, en délégation syndicale. Qu'attend-on pour le faire-savoir ? Evidemment, pour aborder le problème, il faut avoir des couilles."
Et une croix de plus dans le carnet pour grossieretés...
Pourvu qu'il utilise un langage plus châtié s'il décide de répondre au courrier que nous lui avons envoyé.
Pour ceux qui ont du temps à perdre, l'interview de Darcos peut-être réécoutée sur le site :
mardi 15 avril 2008
Un coup d'oeil pas si étranger que ça...
LA JOURNEE DE PROTESTATION ET D’OCCUPATION DU COLLEGE DE VONNAS VUE PAR UNE COLLEGUE ALLEMANDE
(photo v.l.b., elle en est super fière !)Lorsqu’on est arrivés avec les élèves pour commencer le séjour de l’échange scolaire, et que l’école était occupée, on pouvait avoir l’impression d’être mis à la porte – mais ça a été bien le contraire : on s’est senti invité à comprendre une situation qui demandait d’être expliquée et discutée. On s’est penché sur les tracts et les slogans avec les élèves allemands et on a trouvé que les revendications avaient des points communs en Allemagne et en France.
Depuis qu’on parle des enquêtes « PISA » en Allemagne, qui ont été suivies par un nombre important de réformes, les élèves allemands sont sensibilisés aux problèmes dans l’enseignement. Des classes surchargées, des profs non disponibles en quantité et en qualité nécessaires, des profs voyageant entre différents établissements, ne s’investissant donc à fond nulle part, l’augmentation des heures de travail et des tâches administratives, donc des profs plus fatigués et plus souvent malades, des remplaçants mal préparés : tout ça, c’est aussi bien connu chez nous. En plus, on a entrepris depuis peu en Allemagne la suppression d’une année scolaire pour les lycéens, appelée la réforme du G8, afin d’harmoniser la durée de la scolarité avec les autres pays européens, comme la France. Cette réforme a été mise en place hâtivement et dans sa réalisation, on sent le souci de l’Etat de faire des économies. En même temps, on demande aux élèves des résultats meilleurs et on met en compétition les écoles et les universités, ce qui en rend l’accès plus difficile.
Transformer l’école, c’est bien sûr une nécessité, mais il faut en faire une institution qui s’ouvre activement sur le monde actuel, c’est-à-dire à l’économie aussi bien qu’à la vie sociale et politique, tout en accordant les mêmes chances aux élèves de toutes les catégories sociales. Il y a donc un grand travail à faire sur le plan de la didactique ainsi que sur le plan de la coopération entre profs et aussi entre profs et administration, en Allemagne aussi bien qu’en France. Cela demande beaucoup de forces, une formation de qualité, adaptée aux exigences d’une Europe qui s’ouvre sur le monde entier, car c’est l’avenir de nos nations et de nous, citoyens. Pour y arriver, l’Etat qui gère les écoles, ne peut pas se perdre dans des calculs style « Père Goriot », en épuisant le personnel enseignant avant terme et laissant exsangue l’école publique. Ce qu’il faut, c’est un mouvement vigoureux qui initie, maintienne et élargisse des réformes sur le plan scolaire et qui fasse bouger les administrations tout en mobilisant la base de tout : l’opinion publique et surtout les parents d’élèves.
L’accueil imprévu - le collège de Vonnas occupé - et des actions semblables dans les écoles des environs, menées par des enseignants, des parents et des élus locaux ne craignant pas d’inconvénients, m’ont paru bon signe.
Je rentre, encouragée à persévérer dans le débat et dans la lutte pour une école de l’avenir qui soit efficace et humaine.
Bon courage aux collègues français et à ceux qui les soutiennent dans leur mouvement.
Depuis qu’on parle des enquêtes « PISA » en Allemagne, qui ont été suivies par un nombre important de réformes, les élèves allemands sont sensibilisés aux problèmes dans l’enseignement. Des classes surchargées, des profs non disponibles en quantité et en qualité nécessaires, des profs voyageant entre différents établissements, ne s’investissant donc à fond nulle part, l’augmentation des heures de travail et des tâches administratives, donc des profs plus fatigués et plus souvent malades, des remplaçants mal préparés : tout ça, c’est aussi bien connu chez nous. En plus, on a entrepris depuis peu en Allemagne la suppression d’une année scolaire pour les lycéens, appelée la réforme du G8, afin d’harmoniser la durée de la scolarité avec les autres pays européens, comme la France. Cette réforme a été mise en place hâtivement et dans sa réalisation, on sent le souci de l’Etat de faire des économies. En même temps, on demande aux élèves des résultats meilleurs et on met en compétition les écoles et les universités, ce qui en rend l’accès plus difficile.
Transformer l’école, c’est bien sûr une nécessité, mais il faut en faire une institution qui s’ouvre activement sur le monde actuel, c’est-à-dire à l’économie aussi bien qu’à la vie sociale et politique, tout en accordant les mêmes chances aux élèves de toutes les catégories sociales. Il y a donc un grand travail à faire sur le plan de la didactique ainsi que sur le plan de la coopération entre profs et aussi entre profs et administration, en Allemagne aussi bien qu’en France. Cela demande beaucoup de forces, une formation de qualité, adaptée aux exigences d’une Europe qui s’ouvre sur le monde entier, car c’est l’avenir de nos nations et de nous, citoyens. Pour y arriver, l’Etat qui gère les écoles, ne peut pas se perdre dans des calculs style « Père Goriot », en épuisant le personnel enseignant avant terme et laissant exsangue l’école publique. Ce qu’il faut, c’est un mouvement vigoureux qui initie, maintienne et élargisse des réformes sur le plan scolaire et qui fasse bouger les administrations tout en mobilisant la base de tout : l’opinion publique et surtout les parents d’élèves.
L’accueil imprévu - le collège de Vonnas occupé - et des actions semblables dans les écoles des environs, menées par des enseignants, des parents et des élus locaux ne craignant pas d’inconvénients, m’ont paru bon signe.
Je rentre, encouragée à persévérer dans le débat et dans la lutte pour une école de l’avenir qui soit efficace et humaine.
Bon courage aux collègues français et à ceux qui les soutiennent dans leur mouvement.
Irmhild Gierth, du collège de Wächtersbach.
Opération postage : suite... en photos
Créations de postes au Palais
Il y a une dizaine de jours le site d'information Mediapart révélait que, depuis le départ de Chirac de l'Elysée, le nombre de "collaborateurs" - Fillon non compris - travaillant au palais de Nicolas Ier était passé de 957 à près de 1050, et ce malgré le départ du brillantissime Martinon-non-non, tandis que les dépenses de fonctionnement de la noble maison avaient dépassé les 100 millions d'euros en 2007, sans compter celles qui sont prises en charge par différents ministères comme ceux de la Défense, des Affaires étrangères ou de la Culture. Comment notre bon roi peut-il nous faire croire à la dure nécessité de réaliser des économies sur notre dos sans commencer par s'appliquer à lui même les dures lois de la Rigueur ?
"Ecoutez ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais!", telle devrait être ta nouvelle devise petit homme !
lundi 14 avril 2008
Un premier sondage encourageant
Voici les résultats du premier sondage que nous avons organisé cette semaine sur notre blog. A une écrasante majorité, 90% des visiteurs qui ont répondu à la question "soutenez-vous l'action engagée par les professeurs du collège de Vonnas ?" ont répondu par l'affirmative, 7,5 %seulement des participants ayant choisi de répondre "non". Voilà qui ne peut que nous encourager à tenir bon et à préparer de nouvelles actions pour la rentrée, fin avril. En attendant, une nouvelle question vous est soumise en ligne : "Comment jugez-vous la politique éducative du gouvernement Fillon ?"
"J'ai peur pour mon avenir..."
C'est sous ce titre que Le Progrès publie aujourd'hui en pages locales le texte intégral de la lettre que nous avons adressée au Président de la République (voir post 43 du 11 avril), après avoir rendu compte, photo à l'appui, de notre "opération postage" de vendredi après-midi.
"Les élèves et enseignants écrivent au Président de la République"
"Après l'appel au rassemblement et l'occupation de l'établissement pendant une nuit la semaine dernière, les actions se multiplient au collège de Vonnas."
"Monsieur le Président, je vous écris une lettre que vous lirez peut-être... Les actions menées par les professeurs et parents du collège de Vonnas, ainsi que toutes les personnes qui se joignent à eux, relatives au modifications annoncées (notamment par rapport à la dotation horaire globale), se multiplient. Après l'appel au rassemblement devant l'enceinte du collège lundi soir, l'occupation du collège pendant la nuit du lundi 7 au mardi 8 avril dernier, personne ne baisse les bras, bien au contraire. Vendredi, après 17 h., une nouvelle action a été engagée.
404 lettres postées. En effet, les professeurs du collège de Vonnas se sont rendus en cortège à la poste pour envoyer 404 lettres au Président de la République. Chaque lettre symbolisait un élève de l'établissement et ce sont deux d'entre eux, élèves de sixième - donc très concernés pour les trois prochaines années par les conséquences des retrictions annoncées - qui ont procédé aux opérations de postage. Menée par les enseignants, cette opération a été conduite avec l'accord et le soutien de la FCPE dont les représentants, retenus à cette heure par leurs obligations professionnelles, n'avaient malheureusement pas pu se libérer.
Toutes ces initiatives n'entravent aucunement le fonctionnement des cours. L'accueil des correspondants allemands s'est ainsi fait dans detrès bonnes conditions. De même pour le défi maths, parcours effectué par les élèves de CM2 en collaboration avec les élèves de sixième."
dimanche 13 avril 2008
Tout est dit... (Dar...cause toujours !)
"Notre cause est juste. Il ne faut pas reculer sur la question des postes."
Belle déclaration que celle de Xavier Darcos, invité ce soir de l'émission La tribune BFM. Pendant près d'une heure notre ministre a campé sur ses positions, réaffirmant que les conditions dans lesquelles se fera la prochaine rentrée ne seront pas pires qu'en 2007 et que tous ceux qui affirment le contraire participent à une entreprise de désinformation. Bouh, les vilains manipulateurs qui utilisent l'innocence de la jeunesse et la bonne foi de leurs parents pour servir leurs sombres desseins d'agitateurs patentés.
Qu'on se le dise une bonne fois pour toute : 11200 emplois ne seront pas renouvelés dans l'Education Nationale, ce qui est fort peu par rapport à un million de fonctionnaires ; en outre, 3500 postes d'enseignants seulement vont disparaître et ils ne correspondent qu'à des départs en retraite non remplacés, tandis que le ministère procédera à 18000 nouveaux recrutements cette année dans le cadre des concours. L'offre reste donc inchangée alors que les effectifs des élèves, qui ont déjà baissé de 140000 en 2007, diminuent à nouveau de 40000 en septembre. Il n'y aura donc aucune classe surchargée à la rentrée - des ajustements sont prévus au mois de juin pour y veiller : pas plus de 26 à 28 élèves par classe en collège et en lycée et 19 dans les lycées professionnels. Et de répéter également plusieurs fois le nombre magique : un prof pour 11,9 élèves en moyenne. Donc tout va bien ! Pourquoi alors éluder la question posée par Ruth Elkrief, qui soulignait la contradiction existant entre la remontée démographique observée dans les collèges et les nombreuses suppressions de postes qui y sont prévues ?
Et les heures sup' objecteront les mauvais esprits ? Balivernes ! "Accorder une marge de manoeuvre plus grande d'heures supplémentaires dans le secondaire est une priorité"... pour offrir du pouvoir d'achat aux profs. Le nombre d'H.S. augmentera donc mais elles ne seront pas imposées ; seulement offertes aux volontaires sans que cela n'alourdisse leur charge de travail et ne remette en question la qualité des enseignements dispensés. Pour un peu Saint Xavier nous changerait l'eau en vin !
Notre agrégé de lettres classsiques en a aussi profité pour rappeler son attachement aux langues anciennes tout en annonçant qu'il faudra envisager quelques "réajustements" pour ces options "très coûteuses à maintenir auprès de deux ou trois élèves", notamment en limitant les offres à quelques établissements. Lesquels ? Comment seront-ils choisis ? Et quid du principe de l'égalité face à l'offre éducative ?
"Le système est coûteux mais pas très efficace et il a besoin de se moderniser pour être performant" martelle sans arrêt le ministre. Des économies seront donc nécessaires car il n'est pas acceptable que le lycéen français qui coûte en moyenne 22 % plus cher à l'Etat que la moyenne des lycéens européens ne réussisse pas mieux. D'ailleurs les Lycéens qui manifestent actuellement et qu'il a rencontrés ne sont pas contents de cette situation et montrent, en descendant dans la rue, qu'ils sont d'accord avec lui pour réformer "le lycée napoléonien". Une analyse digne de celle que firent il y a peu les caciques de la majorité un soir de défaite électorale, quand ils affirmèrent que le vote des Français révélait leur impatience de voir les réformes aboutir...
Enfin, séquence émotion : compatissant, le brave ministre affime qu'il faut que les professeurs soient mieux payés, qu'ils aillent mieux (sic !) et pour cela il faut peut-être... qu'ils soient moins nombreux. La messe est dit. Alleluia !
samedi 12 avril 2008
lettres au président
Quelques photos supplémentaires.... Même si les vacances vont nous séparer... nous partons avec des devoirs de vacances : "imaginer la prochaine action pour nous faire entendre....." Que personne ne s'y trompe nous restons mobilisés et déterminés !
vendredi 11 avril 2008
404 lettres à Sarko
En fin d'après-midi, les professeurs du collège se sont rendus devant le bureau de poste de Vonnas pour envoyer 404 lettres au locataire du 55 rue du faubourg Saint-Honoré. Chaque lettre représentait symboliquement un élève du collège. Ce sont d'ailleurs Noa et Mathilde, deux élèves de sixième qui risquent, au cours des trois années qui viennent, de souffrir des conséquences de la politique voulue par le destinataire de cette missive, qui ont procédé à l'opération de postage. Le texte de la lettre, qui évoque les conditions dans lesquelles se fera notre prochaine rentrée, interpelle le Président sur la contradiction qui existe entre son discours sur l'Education et la réalité de la politique que le gouvernement Fillon conduit sous son autorité.
Il ne nous reste plus maintenant qu'à attendre une réponse...
404 lettres à mettre sous pli : un beau travail d'équipe !
Voici le texte de la lettre adressée à Nicolas Sarkozy :
Monsieur le Président de la République,
Je suis élève au collège de Vonnas, dans l’Ain, et je suis très inquiet au sujet des conditions dans lesquelles risque de s’effectuer la prochaine rentrée. 37 heures de cours vont être supprimées et une classe va disparaître, alors que nous serons toujours 400 élèves dans notre collège. Nous serons donc plus nombreux dans les classes, parfois plus de 30.
J’aime beaucoup les langues étrangères, mais je ne pourrai plus progresser à l’oral car nous ne serons plus en groupes et, à 28 ou 30 élèves par cours, il ne sera plus possible de participer autant qu’avant. J’aime aussi les sciences et nous ne pourrons plus faire d’expériences, faute de place dans les salles et de matériel de manipulation. En cours de technologie, nous risquons de nous retrouver à trois par ordinateur. Mes copains et mes copines qui ont des difficultés pour apprendre ou qui ne peuvent pas bien travailler chez eux ne pourront plus bénéficier d’aide au travail et de cours de soutien.
Je vous écris donc parce que j’ai peur pour mon avenir, peur que l’école ne m’apporte pas la même chose qu’elle a pu apporter aux élèves qui m’ont précédé au collège de Vonnas. Je me demande dans quelles conditions je vais devoir préparer mon Brevet des Collèges et dans quel genre de lycée j’irai plus tard. En septembre, vous avez écrit aux professeurs que vous souhaitiez que l’école puisse « donner le maximum à chacun au lieu de donner le minimum à tous ». Alors pourquoi ne tenez-vous pas vos promesses et laissez votre ministre de l’Education Nationale faire le contraire de ce que vous avez dit ?
S’il-vous-plaît Monsieur le Président de la République, rendez nous vite les moyens dont nous avons besoin pour bien travailler, bien apprendre et bien préparer notre avenir et celui de la France.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments respectueux.
Je suis élève au collège de Vonnas, dans l’Ain, et je suis très inquiet au sujet des conditions dans lesquelles risque de s’effectuer la prochaine rentrée. 37 heures de cours vont être supprimées et une classe va disparaître, alors que nous serons toujours 400 élèves dans notre collège. Nous serons donc plus nombreux dans les classes, parfois plus de 30.
J’aime beaucoup les langues étrangères, mais je ne pourrai plus progresser à l’oral car nous ne serons plus en groupes et, à 28 ou 30 élèves par cours, il ne sera plus possible de participer autant qu’avant. J’aime aussi les sciences et nous ne pourrons plus faire d’expériences, faute de place dans les salles et de matériel de manipulation. En cours de technologie, nous risquons de nous retrouver à trois par ordinateur. Mes copains et mes copines qui ont des difficultés pour apprendre ou qui ne peuvent pas bien travailler chez eux ne pourront plus bénéficier d’aide au travail et de cours de soutien.
Je vous écris donc parce que j’ai peur pour mon avenir, peur que l’école ne m’apporte pas la même chose qu’elle a pu apporter aux élèves qui m’ont précédé au collège de Vonnas. Je me demande dans quelles conditions je vais devoir préparer mon Brevet des Collèges et dans quel genre de lycée j’irai plus tard. En septembre, vous avez écrit aux professeurs que vous souhaitiez que l’école puisse « donner le maximum à chacun au lieu de donner le minimum à tous ». Alors pourquoi ne tenez-vous pas vos promesses et laissez votre ministre de l’Education Nationale faire le contraire de ce que vous avez dit ?
S’il-vous-plaît Monsieur le Président de la République, rendez nous vite les moyens dont nous avons besoin pour bien travailler, bien apprendre et bien préparer notre avenir et celui de la France.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments respectueux.
Un élève du collège de Vonnas
jeudi 10 avril 2008
Quelques Darco(s)...nneries
Repêchées dans l'interview que notre autiste de l'Education Nationale accordait aujourd'hui à Aujourd'hui en France / Le Parisien :
"Le nombre de manifestants évolue dans des proportions raisonnables et reste très concentré sur l'Ile-de-France. Relativisons : derrière l'écran parisien, moins de 2% des lycées du pays sont bloqués."
"Le fait que les manifestations reviennent tous les ans (...) montre bien que ce n'est pas seulement une question de postes de profs en plus ou en moins."
"[Protester contre les suppressions de postes] c'est regarder vers le passé plutôt que vers l'avenir."
L'Inspecteur d'Académie reconnaîtrait-il la vérité ?
Cet aveu de l'I.A. repéré au détour de l'interview d'un syndicaliste (Le Progrès du 10/04):
"Nous n'avons reçu qu'un message de l'Inspecteur d'Académie de l'Ain, nous faisant remarquer que la situation au collège de Vonnas n'était pas pire qu'ailleurs..."
"Pas pire" ? ? ? Cela voudrait-il dire que nulle part la situation n'est "bonne" ?
Où on reparle de nous...
Toujours dans Le Progrès, mais en pages locales cette fois, le papier consacré par la correspondante locale à l'occupation de lundi :
"Les enseignants du collège mobilisés"
"Lundi, à partir de 17 heures et après la sortie des élèves de l'établissement, professeurs, parents d'élèves et accompagnateurs solidaires campaient devant l'entrée du collège, munis de banderoles où étaient inscrites quelques unes de leurs revendications.
Etaient également présents des enseignants du collège public de Châtillon-sur-Chalaronne, de Pont-de-Vaux, de Thoissey, ainsi que le représentant départemental du Snes et un élu de la FCPE au conseil d'administration. Les parents étaient appelés à se rassembler entre 17 et 20 heures.
Une nuit pas comme les autres. Tous les manifestants (pacifistes!) avaient prévu d'occuper l'immeuble durant la nuit et même, pour certains d'entre eux, de dormir à l'intérieur du bâtiment. Les sacs de couchage étaient sortis pour l'occasion.
Les enseignants du collège de Vonnas s'opposent à la D.H.G. (dotation horaire globale) qui leur est imposée pour la rentrée 2008. Ils dénoncent les conditions catastrophiques dans lesquelles cette rentrée se déroulera si le ministère de l'Education Nationale ne renonce pas à la politique de restriction des moyens engagée par le gouvernement.
Une rentrée qui inquiète. L'insuffisance globale des moyens, le nombre de suppressions de postes, ainsi que les heures supplémentaires ont été évoqués à plusieurs reprises lors du discours tenu par un professeur de mathématiques. LA DHG constitue l'ensemble des heures des enseignants, qui permettent le fonctionnement. Cette enveloppe contient 18 heures de cours hebdomadaires, avec éventuellement une heure supplémentaire au maximum. Désormais, le personnel enseignant devra effectuer 2 à 3 heures supplémentaires en cas de besoin, mais tous s'y opposent."
A star is born
Aujourd'hui dans Le Progrès, interview - avec photo à l'appui - de M. Nicolas, notre trublion des maths. Nous ne résistons pas au besoin de vous la retranscrire :
"A VONNAS, nous avons reçu le soutien du Conseil Général"
"Pendant la nuit de lundi à mardi nous avons été neuf enseignants à passer la nuit symboliquement dans les locaux du collège. Le principal n'a pu faire autrement que nous laisser agir. Vers 20 heures, nous avons reçu la visite de Christine Gonnu, vice-présidente du Conseil Général en charge des affaires scolaires. Elle nous a dit le soutien de la nouvelle majorité à notre cause.
Mme Gonnu nous aussi assuré qu'elle et ses collègues sont attentifs au déroulement des événements concernant l'ensemble des collèges de l'Ain, une compétence du Conseil Général. En revanche, un peu pus tôt, lors du conseil d'administration du collège, nous avons regretté l'absence du conseiller général du canton, Yves Clayette, sans doute retenu ailleurs... Un peu avant la reprise des cours, mardi matin, nous avons levé le camp, toujours dans la sérénité."
Mme Gonnu nous aussi assuré qu'elle et ses collègues sont attentifs au déroulement des événements concernant l'ensemble des collèges de l'Ain, une compétence du Conseil Général. En revanche, un peu pus tôt, lors du conseil d'administration du collège, nous avons regretté l'absence du conseiller général du canton, Yves Clayette, sans doute retenu ailleurs... Un peu avant la reprise des cours, mardi matin, nous avons levé le camp, toujours dans la sérénité."
Les photos du délit
Les photos de l'occupation ont enfin été publiées... dans la rubrique "scènes d'occupation" (mardi 8 avril). Commençons par une petite mise en bouche...
mercredi 9 avril 2008
Coin Coin
Lu dans le Canard, sous le titre "Darcos sèche", le récit de la piètre performance télévisuelle de notre remarquable ministre le 3 avril sur le plateau du Grand Journal de Canal + :
"Première épreuve : appliquer le passé antérieur au verbe naître. Darcos - agrégé de lettres - plisse le front, hésite puis énonce un fort beau... futur antérieur. Zéro pointé. Second exercice : utiliser la règle de trois pour calculer ce que coûtent 14 montres [Rolex ?] quand on en sait le prix de 4. Cette fois, Darcos pâlit et bafouille : "je ne sais pas le faire du tout. comment faites-vous ? Montrez-moi". Et de rappeler également que dans la première édition des programmes de CE1 l'équipe du ministre avait déjà situé l'invention de l'imprimerie au XVIIe siècle.
On comprend mieux maintenant comment, à partir du nombre d'élèves prévus pour la prochaine rentrée, ont été fixés les nombres d'heures d'enseignement et de profs à attribuer à chaque collège. La conséquence on la connaît dans notre département et on n'aura cesse de la rappeler : 360 élèves en plus, 36 postes en moins !
Rassemblement à Bourg-en-Bresse
mardi 8 avril 2008
Demain, il y a endurance
Profs, Parents d'élèves, Elèves,
et tous ceux qui, à deux ou quatre pattes, à poils ou à plumes
veulent prolonger notre action.
Rendez-vous demain à 14 h. à Bourg-en-Bresse
devant la Préfecture.
MANIFESTATION !
"Une première dans l'Ain"
Et on n'en est pas peu fiers ! Alors répétons-le : "une première dans l'Ain" ! C'est donc par cette formule que Le Progrès rapporte dans son édition d'aujourd'hui l'occupation du collège de Vonnas, photos à l'appui... Que tout le monde se rassure, Didier n'est pas tombé de l'échelle sous les yeux du Principal ; il n'est pas prof d'EPS pour rien.
Une action médiatisée
Premier résultat de notre action, nous sommes à la une du Progrès qui nous consacre un article conséquent en pages intérieures. On nous apprend également que quelques radios locales ont signalé l'occupation du collège : NRJ et Scoop notamment. Si vous avez entendu parler du collège de Vonnas sur d'autres médias, signalez-le nous dans la rubrique commentaires.
Scènes d'occupation
Le prix du ridicule
lundi 7 avril 2008
Nicolas le prêcheur / Merci à tous !
Nicolas s'adresse aux parents et aux collègues assemblés, leur explique dans quelles conditions pourrait se faire la prochaine rentrée et pourquoi nous avons décidé d'occuper ce soir notre collège :
"Nous remercions aujourd'hui les enseignants, les parents d'élèves, les collègues d'autres établissements, les élus locaux rassemblés ce soir devant le collège de Vonnas.
"Nous remercions aujourd'hui les enseignants, les parents d'élèves, les collègues d'autres établissements, les élus locaux rassemblés ce soir devant le collège de Vonnas.
A la rentrée 2008, au collège de Vonnas comme dans l'ensemble des établissements scolaires de France, il y aura des classes surchargées - à Vonnas le niveau 4e ; il n'y aura plus de groupes en langues - comment découvrir l'anglais, en 6e, à 29 par classe ? comment suivre des cours d'espagnol à 30 ? Il n'y aura quasiment plus de groupes en sciences, sauf pour le niveau 4e, et simplement pour permettre aux élèves de rentrer dans les salles ; il y aura des horaires au minimum dans toutes les matières ; il n'y aura pas de soutien pour les élèves ; il y aura des dispositifs pédagogiquers qui devaient être mis en place, des heures auxquelles ont droit nos élèves, qui diparaîtront corps et biens : l'aide au travail personnel pour les élèves de 6e, les itinéraires de découvertes pour les élèves de 5e, les projets personnels de réussite éducative pour les élèves de 5e ne seront pas mis en place l'an prochain, sans que ces heures soient utilisées pour autre chose. Ces dispositifs sont dans les textes réglementaires, mais les heures pour les mettre en place ont diparu.
Il y aura des enseignants à qui on tentera d'imposer des kyrielles d'heures supplémentaires. Il y aura des enseignants à cheval sur deux, voire trois établissements, et qui ne seront plus disponibles pour personne. Il y aura des enseignants qui ne seront pas remplacés. Le collège de Vonnas n'est pas plus mal traité que les autres collèges. Le collège de Vonnas est aussi durement touché que les autres collèges par les baisses de moyens qui s'appliquent depuis 6 ans. Et la rentrée prochaine, dans les collèges de l'Ain, il y aura 360 élèves de plus ; il y aura 36 postes de moins. Quelle logique derrière cette politique ?Comment l'école peut-elle encore assurer, dans ces conditions, sa mission de service public ? En France, l'an prochain, 11200 postes de moins dans l'Education Nationale. D'ici à 2012, fin du quinquennat, 80000 postes de moins ! Quel avenir pour notre école ? Ne se dirige-t-on pas à grands pas, comme l'Angleterre depuis 20 ans, vers un système éducatif digne d'un pays du Tiers-Monde ?
Il y a deux ou trois ans, le discours officiel était : "les enseignants vont devoir s'adapter dans des conditions difficiles". Cette année, Monsieur l'Inspecteur d'Académie de l'Ain répète sans cesse : "les contraintes génèrent l'innovation". Pour qui ? Pour les enseignants ? Pour les élèves ? Les élèves vont "innover" pour ingurgiter des cours de langue à 32 ou 33 par classe ? Les élèves vont "innover" pour rentrer à 30 dans des salles de sciences de 24 places ? Les élèves vont "innover" pour mettre en place des dispositifs qui ont disparu ?
Aujourd'hui, nous sommes en colère d'entendre ce discours. Nous sommes en colère d'entendre que l'école aurait vécu au dessus de ses moyens. Nous sommes en colère de constater que la préparation d'une rentrée ne consiste plus à faire des choix pédagogiques mais à bourrer des heures supplémentaires si utiles pour découper ou supprimer des postes et à tenter de faire rentrer des élèves dans des salles. M. l'Inspecteur d'Académie de l'Ain a dit cette année : "On remplit jusqu'à 30 ! !" Nous sommes en colère d'entendre notre ministre expliquer que les suppressions de postes n'ont aucun effet sur la qualité de l'enseignement. Nous sommes en colère d'entendre affirmer que la mobilisation contre ces suppressions de postes est très localisée ; concerne seulement la région parisienne ; a seulement lieu dans les lycées et qu'elle est menée par des élèves irresponsables manipulés par des professeurs extrêmistes.
Au collège de Vonnas nous avons, le 31 janvier, tous signé un texte, nous engageant ainsi à refuser les heures supplémentaires, pour sauver des postes d'enseignants. Nous avons, le 13 février, en C.A., refusé l'enveloppe de moyens affectée au collège. Nous l'avons refusée avec les parents d'élèves, avec tous les autres personnels et avec les élus locaux. Nous avons demandé et obtenu, le 13 mars, une audience auprès de Monsieur l'Inspecteur d'Académie, à qui nous avons montré, clairement et calmement, que les moyens disponibles ne suffiraient même plus à assurer les dipositifs réglementaires, et que nous ne serions plus en mesure d'accueillir nos élèves dans de bonnes conditions à la rentrée, et encore moins de remplir les priorités départementales...Nous demandions pour l'an prochain, pour le même nombre d'élèves, d'avoir les moyens pour mettre en place... la même structure que cette année, et une marge suffisante pour fonctionner? Nous avons rappelé les 6 semaines non remplacées en anglais, dès le 1er septembre, les 6 semaines non remplacées en sciences physiques. Nous avons reparlé du demi poste de surveillant promis, mais jamsi pourvu. Pas de réponse... "Les moyens alloués sont le fruit de choix politiques nationaux" nous a-t-on répondu.
Nous avons donc été nombreux en grève le 18 mars et de nombreux parenrts nous ont fait part de leur soutien. Nous avons alors décidé, le 25 mars, de demander une audience au Recteur et d'occuper le collège, aujourd'hui, cette nuit. C'est une action forte, c'est une action symbolique que nous menons aujourd'hui. Aujourd'hui où arrivent les correspondants allemands dans le cadre de l'échange linguistique. Aujourd'hui où s'est tenu toute la journée au collège le "défi-maths" avec tous les élèves de 6e et tous les élèves de CM2 du canton. Ces actions pédagogiques, comment réussirons-nous à les mener si les moyens disparaissent, si l'on nous impose de nombreuses heures supplémentaires, si l'urgence est ailleurs, avec des classes de 30, des horaires à minima et aucun dispositif pour suivre les élèves en difficulté.
Pourtant nous sommes attachés à notre métier, nous sommes attachés à faire réussir nos élèves, nous sommes attachés à assurer notre mission de service public. Pour toutes ces raisons, nous sommes mobilisés aujourd'hui pour exiger une autre politique en matière d'éducation. Pour exiger que l'école redevienne enfin une priorité nationale. Pour cela il est encore temps de décider de ne pas faire déconomies au détriment de nos élèves et de voter un collectif budgétaire pour rétablir tous les postes supprimés."
Un très grand MERCI à tous ceux, parents d'élèves et collègues venus d'établissements voisins, qui étaient là ce soir et à tous ceux qui nous ont apporté leur soutien en signant les panneaux installés à l'entrée du collège.
Rassemblement devant le collège
Le collège est joliment pavoisé. Les Indiens sont à peine installés...
... que voilà déjà la cavalerie. 17 h. 15 : ils n'ont pas traîné !
... que voilà déjà la cavalerie. 17 h. 15 : ils n'ont pas traîné !
dimanche 6 avril 2008
Jeu de mots
Retrouvez dans la grille ci-dessous tout ce qui est directement menacé par les réformes du gouvernement en matière d'Education. Il vous restera alors quelques lettres qui vous indiqueront qui nous veut tant de mal.
e g e l l o c s b a c
a s e d a g r e i d d
l t c o h t d t r e o
l r y d g p i o n r s
e a l a l r g n t i c
ma t h s r a c e o i
a n g l a i s p c t e
n s e m ce r g h s n
d p md e s s i n i c
c e u q i s u m o h e
s i a c n a r f e p s
Maintenant que vous avez trouvé le coupable, faites une proposition dans la rubrique commentaires. Mais attention ! Il n'y a rien à gagner... faute de moyens.
Compte à rebours
OCCUPATION DU COLLEGE
J-1 !
"Ensemble tout devient possible"
Rassemblement devant le collège de vonnas,
demain, lundi 7 avril, de 17 h. à 20 h.
(merci à Tignous - "Charlie Hebdo")
samedi 5 avril 2008
Charade
Mon premier est un religieux.
Mon second correspond à 60 minutes.
Mon second correspond à 60 minutes.
Mon quatrième ne dit pas la vérité.
Mon tout, qui propose cette charade, appartient à une espèce en voie de disparition, enseigne déjà dans deux collèges et parcourt chaque année 2600 km. pour aller de l'un à l'autre.
Mon tout, qui propose cette charade, appartient à une espèce en voie de disparition, enseigne déjà dans deux collèges et parcourt chaque année 2600 km. pour aller de l'un à l'autre.
Si vous trouvez la réponse,
Répondez vite dans la rubrique commentaire.
Vous gagnerez peut-être un aller/retour Vonnas-Châtillon/Chalaronne...
Compte à rebours
OCCUPATION DU COLLEGE :
J - 2 !
Nos élèves ne seront pas les victimes expiatoires de la Rigueur !
Tous ensemble devant le collège de Vonnas,
lundi 7 avril, de 17 h . à 20 h.
(merci à Tignous - "Charlie Hebdo")
vendredi 4 avril 2008
Les maux d'Amiot
Un message de sympathie à nos collègues burgiens du collège Amiot, qui craignent d'avoir été victimes d'une belle entourloupe de la part de l'Inspection d'Académie. Après avoir été assurés de leur transfert au nouveau collège de Ceyzériat, voilà qu'ils apprennent qu'ils ne sont plus prioritaires et qu'ils devront se plier aux règles communes des mutations. Dans le contexte actuel des suppressions de postes, ils ont bien du souci à se faire...
Compte à rebours
OCCUPATION DU COLLEGE :
J - 3 !
Si vous préférez une école de qualité aux yachts, aux mannequins, aux Rolex et aux Ray-Ban...
Rejoignez-nous lundi 7 avril à 17 h.
devant le collège de Vonnas.
(Merci à Tignous - Charlie Hebdo)
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