Pas moins de 17 rapports qui avaient été planqués par Chatel et son équipe viennent d'être mis en ligne par la nouvelle équipe de l'Education nationale, qui affiché ainsi son désir de "transparence" et sa volonté de "contribuer utilement au débat public sur la réussite éducative". Rédigés par l’inspection générale de l'éducation nationale (IGEN) et l’Inspection générale de l’administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR), ces rapports traitent notamment de la formation des enseignants, des procédures de remplacement, de l'école maternelle, du suivi des élèves en primaire, du dispositif Clair, de l'enseignement des langues anciennes, de la mise en oeuvre de la réforme de la voie professionnelle. Ils peuvent être consultés sur le site du ministère : http://www.education.gouv.fr/cid60403/publication-de-rapports-des-inspections-generales-igen-igaenr.html
vendredi 25 mai 2012
dimanche 20 mai 2012
samedi 19 mai 2012
une question de rythme
Vincent Peillon n'était pas encore installé dans son nouveau bureau du ministère qu'il annonçait déjà pour la rentrée 2013 la fin programmée de la semaine de 4 jours en primaire. Cet empressement à satisfaire à une doléance portée depuis plusieurs années par la FCPE a suscité des réactions immédiates afin de rappeler au nouveau ministre qu'il y a des rythmes à respecter, notamment en matière de discussion. Le changement c'est aussi le retour du dialogue, de la concertation, des pratiques qui avaient disparu au cours du dernier lustre et avec lesquelles il serait bien de renouer. D'ailleurs Ségolène Royal, en bonne maîtresse d'école, n'a pas manqué de le rappeler dans l'heure qui a suivi : «Je pense que la journée d'une passation de pouvoirs, ce n'est pas le moment de faire des annonces. Sur le fond, ça va dans la bonne direction, ce qu'il a dit, mais il faut respecter la phase de consultation et l'arbitrage du premier ministre". Le lendemain, sur France Inter, Super Ayrault lui même recadrait gentiment Peillon en déclarant que même si «Vincent Peillon a eu raison de rappeler que c'était une priorité, [...] la méthode, c'est la concertation [...]. Il y aura une concertation avec les enseignants, les parents d'élèves, les professionnels, tous ceux qui ont leur mot à dire, et puis, à la fin de cette concertation, il y aura un arbitrage, je le prendrai, pour que l'objectif principal soit respecté.»
jeudi 17 mai 2012
La feuille de route de Peillon
Invité de matin sur France Inter, le nouveau ministre de l'Education, Vincent Peillon, n°3 du nouveau gouvernement, a eu l'occasion de réaffirmer sa volonté de restaurer la confiance avec tous les acteurs de l’Education et de les associer à sa poltique de refondation de l’école. Il a rappelé les premières mesures qui seront décidées : l'abrogation du décret sur l'évaluation des personnels enseignants, la suspension des remontées nationales des évaluations des élèves de CM2. Il a aussi annoncé les chantiers qui seront très rapidement ouverts : recrutement échelonné de 60 000 personnels, dont 1000 profs et 2000 assistants pédagogiques dès la rentrée, réforme des rythmes scolaires à l'horizon 2013, revalorisation des filières professionnelles et technologiques, rétablissement de la formation des enseignants.
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-vincent-peillon#
http://www.franceinter.fr/emission-interactiv-vincent-peillon
http://www.franceinter.fr/emission-interactiv-vincent-peillon
Il a reconnu que si les enseignants français sont parmi les moins bien payés de l'Union européenne, avec une rémunération inférieure de 20 % à la moyenne, ils le resteront puisque, paraît-il, leur priorité est la réussite de leurs élèves, et pas leur feuille de paye. Ceux qui déplorent la perte de pouvoir d'achat, qui est réelle chez les profs depuis plusieurs années, sont donc avertis : le nouveau ministre ne s'appelle pas " Vingt [pour] cent, Payons !".
Et Chatel s'en est allé....
La page est tournée. Ce matin Luc Chatel s'en est allé et, sans surprise, Vincent Peillon l'a remplacé au ministère de l'Education nationale. L'ancien employé deMamie Bettencourt laisse la place à un intellectuel, professeur agrégé et docteur en philosophie, auteur d'une thèse sur le philosophe Maurice Merleau-Ponty. Son expérience comme prof fut brève, quelques années seulement entre 1986 et 1992 à Calais et comme formateur dans la Nièvre, puis de 1993 à 1997 à Nanterre et Neuilly-sur-Seine, après un court passage au cabinet d'Henri Emmanuelli à la présidence de l'Assemblée Nationale. Député de la Somme de 1997 à 2002, il est débarqué après un violent conflit qui l'opposa aux chasseurs picards. Recasé au CNRS pendant deux ans, il est élu député européen dans la circonscription du nord-ouest en 2004, puis dans celle du sud-est en 2009. Vincent Peillon est tout aussi mobile sur le plan politique, puisqu'après avoir fait ses premières armes chez les trotsksites, il navigue dans les différents courants du PS, d'Emmanuelli à Montebourg, puis de Royal à Aubry et à Strauss-Kahn, avant de rallier François Hollande. Pendant la campagne présidentielle, il coordonne l'équipe éducation-jeunesse-recherche du candidat normal.
Son arrivée rue de Grenelle était donc attendue. Des dossiers chauds-bouillants l'y attendent. Il a déjà annoncé l'annulation du décret sur l'évaluation des personnels signé à la hâte par Chatel le lendemain de la défaite de Sarko, et la remise en question des évaluations qui ont lieu actuellement en primaire. Mais il lui faudra surtout préparer la prochaine rentrée, qui s'annonce déjà très sombre. Il a d'ailleurs rappelé ses priorités dès ce matin sur France Inter. Mais que faut-il attendre de Peillon ? L'homme est dit intelligent, policé, mais parfois cassant et brutal. Hollande dit qu'il faut "se méfier de lui" et qu'il est "sournois comme un serpent". Même si les mois qui viennent s'annoncent meilleurs, après cinq années de matraquage incessant et de profond mépris, il faudra donc rester vigilant.
Son arrivée rue de Grenelle était donc attendue. Des dossiers chauds-bouillants l'y attendent. Il a déjà annoncé l'annulation du décret sur l'évaluation des personnels signé à la hâte par Chatel le lendemain de la défaite de Sarko, et la remise en question des évaluations qui ont lieu actuellement en primaire. Mais il lui faudra surtout préparer la prochaine rentrée, qui s'annonce déjà très sombre. Il a d'ailleurs rappelé ses priorités dès ce matin sur France Inter. Mais que faut-il attendre de Peillon ? L'homme est dit intelligent, policé, mais parfois cassant et brutal. Hollande dit qu'il faut "se méfier de lui" et qu'il est "sournois comme un serpent". Même si les mois qui viennent s'annoncent meilleurs, après cinq années de matraquage incessant et de profond mépris, il faudra donc rester vigilant.
mercredi 9 mai 2012
Dernière provoc'
Ils n'allaient pas nous quitter comme ça, sans un cadeau d'adieu. Et bien c'est fait. Avant de se réunir une dernière fois à l'Elysée, à quelque heures de la démission du gouvernement, Fillon et Chatel ont signé le décret 2012-702 sur l'évaluation des enseignants, qui a été publié mardi 8 mai au Journal officiel. Vincent Peillon, conseiller éducation du Président normal et vraisemblable prochain locataire de la rue de Grenelle, a immédiatement réagi en dénonçant un "passage en force "et un "mépris du dialogue social", avant d'annoncer que ce décret sera abrogé "dès la prise de fonction de François Hollande".
Le texte publié prévoit, pour les profs enseignant en collège, que :
- "la valeur professionnelle des professeurs d'enseignement général de collège affectés dans un service ou établissement relevant du ministre chargé de l'éducation nationale et placé sous l'autorité ou la tutelle d'un recteur d'académie est appréciée dans le cadre d'un entretien professionnel qui intervient tous les trois ans" (article 17)
- "l'entretien professionnel est réalisé sur la base d'une autoévaluation" (article 17-1)
-"l'entretien est conduit, pour les professeurs d'enseignement général de collège qui exercent des fonctions d'enseignement, par le chef de l'établissement dans lequel ils sont affectés, et pour les autres professeurs d'enseignement général de collège, par le supérieur hiérarchique direct dont ils dépendent au sein du service où ils sont affectés". (article 17-5)
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000025824582&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id
mardi 8 mai 2012
Le changement, c'est maintenant ?
L'école, qui est une des grandes préoccupations des Français, a été au coeur de la campagne du nouveau Président qui a encore rappelé, dimanche soir, la priorité qu'il accorde à la jeunesse, demandant même à être jugé dans cinq ans sur son bilan en matière de jeunesse et de justice. Alors à quoi faut-il s'attendre dans les mois qui viennent dans l'Education nationale ?
Plusieurs mesures devraient entrer en application dès la rentrée de septembre. L'allocation de rentrée devrait être augmentée de 25 % et portée à 360 € pour un enfant de 6 à 10 ans, à 380 € pour les 11-14 ans et à 393 € pour les 14-18 ans. Le 14000 postes supprimés par le gouvernement Fillon ayant été actés, un millier d'enseignants supplémentaires devraient cependant être affectés en primaire et, à un moindre degré dans le secondaire. Des questions se posent encore à propos des modalités de recrutement, puisqu'ils devraient être recrutés parmi les candidats admissibles aux concours. La formation des jeunes profs devrait être revue de fond en comble et, dès la rentrée, leur emploi du temps pourrait être allégé pour qu'ils puissent être convenablement accompagnés par un tuteur et pour qu'ils puissent compléter leur formation dans des conditions décentes. On annonce aussi l'arrivée de plusieurs milliers d'assistants d'éducation qui devraient être recrutés dans le courant de l'été pour surveiller et encadrer les élèves et aider ceux d'entre eux qui sont en difficulté.
Il ne faut pas par contre s'attendre à des allègements d'effectifs dans les classes, même si quelques fermetures de classes pourront être annulées. Par contre, davantage d'enfants de moins de 3 ans pourront faire leur première rentrée en maternelle au mois de septembre. Leurs aînés de CE1 et de CM2 pourraient ne plus être soumis aux évaluations nationales imposées par le précédent ministère et très décriées par les professeurs des écoles. Quant au retour de la semaine de 4 jours 1/2 en primaire, rien n'est acté et la mesure pourrait avoir sa place dans la loi d'orientation de programmation prévue à l'automne, pour être appliquée à la rentrée 2013.
Les revendications des parents et des profs étaient nombreuses et justifiées. Beaucoup de promesses ont été faites pour redonner à l'école un éclat qu'elle avait perdu à force d'être rouée de coups par Sarko et sa triste équipe. Soyons vigilants !
dimanche 6 mai 2012
samedi 5 mai 2012
Education : le programme de Nicolas Sarkozy
ENSEIGNEMENT :
- Améliorer la transition école-collège en 6e-5e. L’enseignement sera recentré autour du français et des mathématiques, et assuré par une équipe d’enseignants restreinte.
- Permettre à tous lycéens de passer le « code » et instaurer un délai maximal d’un mois entre deux passages du permis de conduire. Le coût du permis de conduire sera divisé par deux.
PERSONNELS :
Accroître la présence des professeurs du secondaire en dehors des heures de cours pour soutenir les élèves qui en ont besoin. "Nous inciterons les enseignants qui le souhaitent à être présents 26 heures par semaine dans les établissements. En contrepartie, ils seront augmentés de 500 € nets par mois et disposeront d’un bureau".
ZEP :
- Ne plus laisser les collégiens livrés à eux-mêmes. Chaque élève fragile aura un professeur tuteur qui l’accompagnera dans son travail personnel, l’aidera à acquérir des méthodes de travail efficaces et à combler ses lacunes.
- Ne plus accepter qu’un seul élève n’entre en 6e sans savoir lire, écrire et compter : à cette fin, consacrer 2 000 euros par an par enfant aux 100 000 élèves qui, dès la maternelle et le CP, rencontrent des difficultés. "En agissant vite, nous transformerons pour toujours l’avenir de ces jeunes".
PERSONNELS :
Accroître la présence des professeurs du secondaire en dehors des heures de cours pour soutenir les élèves qui en ont besoin. "Nous inciterons les enseignants qui le souhaitent à être présents 26 heures par semaine dans les établissements. En contrepartie, ils seront augmentés de 500 € nets par mois et disposeront d’un bureau".
ZEP :
- Ne plus laisser les collégiens livrés à eux-mêmes. Chaque élève fragile aura un professeur tuteur qui l’accompagnera dans son travail personnel, l’aidera à acquérir des méthodes de travail efficaces et à combler ses lacunes.
- Ne plus accepter qu’un seul élève n’entre en 6e sans savoir lire, écrire et compter : à cette fin, consacrer 2 000 euros par an par enfant aux 100 000 élèves qui, dès la maternelle et le CP, rencontrent des difficultés. "En agissant vite, nous transformerons pour toujours l’avenir de ces jeunes".
(Source : tempsreel.nouvelobs.com)
Education : le programme de François Hollande
TEMPS SCOLAIRE ET PEDAGOGIE :
- "Dans l’intérêt de nos enfants, je reverrai les rythmes scolaires, qui n’ont aucun équivalent en Europe".
- "Je donnerai la priorité à l’acquisition des savoirs fondamentaux et d’un socle commun de compétences et de connaissances".
- "Au collège et au lycée, nous transformerons, avec les enseignants, les méthodes pédagogiques".
- "Les élèves les plus en difficulté bénéficieront d’un accompagnement personnalisé pour que, à la fin du quinquennat, le nombre de jeunes qui sortent sans qualification du système scolaire soit divisé par deux."
PERSONNELS :
- "Dans l’affectation des nouveaux personnels, ma priorité ira aux écoles maternelles et primaires, car c’est là que les premières difficultés se manifestent et que l’échec scolaire se forme, ainsi qu’aux zones en difficulté".
- "Je mettrai en place un prérecrutement des enseignants avant la fin de leurs études. Pour tous, je rétablirai une formation initiale digne de ce nom".
- "Je créerai en cinq ans 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation. Ils couvriront tous les métiers".
EN ZEP :
- Travailler en co-production avec tous les services de l’Etat : pour une meilleure compréhension des situations grâce à une plus grande circulation de l’information entre l’Éducation nationale, la justice et la police.
- Revoir le mode d'affectation des personnels : privilégier les enseignants et les encadrants ayant de l’expérience dans les établissements concernés par les difficultés sociales.
- Augmenter le nombre d’adultes dans les établissements les plus difficiles : enseignants, psychologues, infirmières, mais aussi personnel d'encadrement, et un nouveau métier : le métier de la prévention et de la sécurité dans l'enseignement, affecté dans les établissements, à plein temps.
- Améliorer la prise en charge des élèves en situation de rupture : collectivités locales, établissements scolaires et associatifs agiront ensemble. Aucun élève ne doit être exclu.
ALLOCATION DE RENTREE SCOLAIRE
"Augmenter de 25% l'allocation scolaire dès la prochaine rentrée."
ORIENTATION
Créer un service public de l'orientation territorialisé. Ce service devra être unifié du secondaire au supérieur. Dans les universités, des bureaux d'insertion professionnelle avec de vraies compétences et des moyens seront mis en place. Les régions collaboreront à ce projet.
FORMATION PROFESSIONNELLE
- "Je veux lutter contre la précarité des jeunes. J’offrirai à tout jeune déscolarisé de 16 à 18 ans une solution de formation, d’apprentissage ou un service civique".
- "Je renforcerai et valoriserai les filières d’enseignement professionnel et technologique".
- "Dans l’intérêt de nos enfants, je reverrai les rythmes scolaires, qui n’ont aucun équivalent en Europe".
- "Je donnerai la priorité à l’acquisition des savoirs fondamentaux et d’un socle commun de compétences et de connaissances".
- "Au collège et au lycée, nous transformerons, avec les enseignants, les méthodes pédagogiques".
- "Les élèves les plus en difficulté bénéficieront d’un accompagnement personnalisé pour que, à la fin du quinquennat, le nombre de jeunes qui sortent sans qualification du système scolaire soit divisé par deux."
PERSONNELS :
- "Dans l’affectation des nouveaux personnels, ma priorité ira aux écoles maternelles et primaires, car c’est là que les premières difficultés se manifestent et que l’échec scolaire se forme, ainsi qu’aux zones en difficulté".
- "Je mettrai en place un prérecrutement des enseignants avant la fin de leurs études. Pour tous, je rétablirai une formation initiale digne de ce nom".
- "Je créerai en cinq ans 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation. Ils couvriront tous les métiers".
EN ZEP :
- Travailler en co-production avec tous les services de l’Etat : pour une meilleure compréhension des situations grâce à une plus grande circulation de l’information entre l’Éducation nationale, la justice et la police.
- Revoir le mode d'affectation des personnels : privilégier les enseignants et les encadrants ayant de l’expérience dans les établissements concernés par les difficultés sociales.
- Augmenter le nombre d’adultes dans les établissements les plus difficiles : enseignants, psychologues, infirmières, mais aussi personnel d'encadrement, et un nouveau métier : le métier de la prévention et de la sécurité dans l'enseignement, affecté dans les établissements, à plein temps.
- Améliorer la prise en charge des élèves en situation de rupture : collectivités locales, établissements scolaires et associatifs agiront ensemble. Aucun élève ne doit être exclu.
ALLOCATION DE RENTREE SCOLAIRE
"Augmenter de 25% l'allocation scolaire dès la prochaine rentrée."
ORIENTATION
Créer un service public de l'orientation territorialisé. Ce service devra être unifié du secondaire au supérieur. Dans les universités, des bureaux d'insertion professionnelle avec de vraies compétences et des moyens seront mis en place. Les régions collaboreront à ce projet.
FORMATION PROFESSIONNELLE
- "Je veux lutter contre la précarité des jeunes. J’offrirai à tout jeune déscolarisé de 16 à 18 ans une solution de formation, d’apprentissage ou un service civique".
- "Je renforcerai et valoriserai les filières d’enseignement professionnel et technologique".
(Source : tempsreel.nouvelobs.com)
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