
jeudi 31 décembre 2009
mercredi 30 décembre 2009
mardi 29 décembre 2009
Mille millions de milliards

o.g.
MGEN sans gêne

o.g.
Les profs à l'usine

o.g.
jeudi 24 décembre 2009
mercredi 23 décembre 2009
mardi 22 décembre 2009
Chahut à Chaumont


o.g.
lundi 21 décembre 2009
vendredi 18 décembre 2009
Les profs vaccinés en janvier
Le ministère de l'Éducation nationale proposera "début janvier" à ses personnels des écoles, collèges et lycées (publics et privés sous contrat) de se faire vacciner contre le virus de la grippe A. "Cette vaccination sera organisée dans certains établissements scolaires qui a
ccueilleront l'ensemble des personnels de leur secteur souhaitant être vaccinés" et "sera proposée simultanément aux élèves qui, pour quelque raison que ce soit, n'auraient pas encore été vaccinés". Rappelons que la première campagne de vaccination a tourné au fiasco puisque 9% seulement des collégiens et des lycéens auraient été piqués. Pour que cela ne se renouvelle pas avec leurs profs, il faudra trouver un bon moyen pour les motiver...

mercredi 16 décembre 2009
dimanche 13 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
Plus de subventions pour les facs privées
Le ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur s'apprête à contractualiser 58 établissements privés d'enseignement supérieur dont quelques "poids lourds" comme les cinq instituts catholiques de Paris, Lille, Angers, Lyon et Toulouse (35 000 étudiants), l'Essec, l'Edhec et l'Esca. L'ensemble de ces écoles représente quelque 60 000 étudiants (soit 3 % de l'ensemble des effectifs du supérieur) qui, dans les instituts catholiques, paient chaque année entre 3000 et 6500 € de droits d'inscription. Elles recevaient jusqu'alors une somme moyenne de 1000 euros par étudiant préparant un diplôme reconnu par l'Etat (merci Jack Lang), mais n'avaient aucune obligation en retour. Dorénavant, elles toucheront davantage mais devront atteindre des objectifs en matière de recherche. Les premiers contrats seront signés dès le premier semestre 2010, pour une durée de quatre années au terme desquelles les résultats seront évalués. La subvention du ministère qui était déjà de 62 millions en 2009 devrait être augmentée de 4,5 millions supplémentaires. Autant d'argent qui n'ira pas dans les universités publiques...
o.g.
Chatel défend sa réformette
Luc Chatel a donc bien confirmé hier sur Europe 1 l'entrée en vigueur de la réforme du lycée en septembre prochain. "C'est une bonne nouvelle pour nos lycéens qui à vont être mieux orientés, mieux accompagnés, mieux préparés à l'enseignement supérieur". Questionné sur la polémique autour de de la mise à l'écart de l'histoire en Term. S., le ministre a martelé "qu'il n'est pas question de sacrifier l'histoire, puisque le programme de terminale sera étudié en classe de première, le nombre d'heures passant de 2 heures 30 à 4 heures", sans rappeler toutefois que le cycle première-terminale compte actuellement 5 heures d'enseignement. La semaine prochaine la commission des programmes sera invitée à réfléchir sur le contenu des dits programmes. Toutes les classes de première auront désormais les mêmes horaires d'histoire-géographie dans leur tronc commun d'enseignements et seront évalués dans ces matières au cours d'une épreuve anticipée du bac en fin d'année, comme pour le français. Mais si, comme l'a dit Chatel, les L et les E.S. passent aussi l'épreuve d'histoire-géo en fin de première, quelle sera alors la place de cette matière en terminale ? Nous préparerait-il en douce une "option histoire-géo" pour tous en terminale ?
Après avoir dénoncé la montée en puissance des "lobbies disciplinaires", Chatel s'est également réjoui du fait qu'il y aura désormais de l'économie pour tous au lycée. "Tous les élèves de seconde auront 54 heures de cours d'économie. C'est une vraie avancée en pleine crise économique . Ils auront le choix entre S.E.S et une nouvelle discipline qui s'appelera Principes fondamentaux de l'économie et de la gestion" pour leur inculquer "des principes fondamentaux qui leur serviront tout au long de leur vie" [??].
Il a ensuite nié vouloir supprimer à tous prix des postes, et ce en catimini : "nous ne faisons pas cette réforme du lycée pour faire des économies" a-t-il assuré en affirmant que "la réforme du lycée se fera à moyens, et à taux d'encadrement constants", sans revenir pour autant sur l'objectif fixé par Sarkozy de ne pas remplacer un départ en retraite sur deux, mais en promettant une fois de plus une revalorisation des salaires des enseignants.
o.g.
Selon un sondage publié aujourd'hui dans L'Humanité, contrairement aux membres du Conseil Supérieur de l'Education, près de sept Français sur dix (69%) désapprouvent la suppression de l'enseignement obligatoire de l'histoire-géographie en terminale S.
vendredi 11 décembre 2009
«Continue et fais de la pédagogie ! »
« Continue et fais de la pédagogie ! ». C'est par ce message d'encouragement que notre Sublime Majesté a salué ce matin l'action du brave grognard Chatel qui, aux yeux du monarque, a fait "un travail remarquable" en menant d'une main de maître la réforme du
lycée. Le plus important c'est en effet de garder le rythme comme le montrent si bien ceux de ses collègues qui se trémoussent dans le lip dub des Jeunes Populaires. Un spectacle pathétique qui préfigure ce que sera le monde quand les sarkozystes auront achevé de le changer.

o.g
jeudi 10 décembre 2009
Vers un lycée sans humanités
Le premier bilan de la réforme des lycées annoncée par Luc Chatel est extrêmement décevant au regard des attentes. Outre la disparition de l'histoire-géo en terminale S et la perte d'une heure d'enseignement par rapport aux horaires hebdomadaires du cycle première-terminale, ce sont les sciences humaines qui payent la note puisque les horaires de sciences économiques et sociales sont réduits eux aussi et ramenés en seconde à une heure et demie par semaine, tandis que les S.E.S. sont mises en concurrence avec une nouvelle matière, "Economie appliquée et gestion", dont l'intitulé a d'emblée une dimension plus utilitaire.
Par ailleurs, la grande revalorisation de la série littéraire (L) fait pschitt, puisqu'elle ne passe pas par un renforcement des lettres mais seulement par un vrai-faux renforcement des langues vivantes puiqu'on introduit un cours de "littérature étrangère dans la langue d'origine", déjà au programme actuellement - tandis qu'une nouvelle matière à l'intitulé fumeux mais censée ouvrir davantage de débouchés aux élèves (?) - "droit et grands enjeux du monde contemporain", fait son apparition, alors que dès la première L les maths, de leur côté, subissent le même sort que l'histoire en série S.
Même du côté des sciences en blouse blanche la grogne s'élève : l'horaire hebdomadaire de sciences physiques en première S est divisé par deux et se limitera désormais à une heure orpheline. En seconde, les S.V.T. passent quant à elles de deux heures à une heure et demie, et en première S, de quatre heures (deux de T.P. et deux de cours) à trois heures. En fait, en guise de réforme, Chatel s'est contenté de "bricoler" sur les heures avec comme seule et unique préoccupation de permettre de nouvelles suppressions de postes.
o.g.
mercredi 9 décembre 2009
mardi 8 décembre 2009
Les parents soutiennent Chatel
Les deux principales associations de parents ne semblent pas choquées par la disparition annoncée de l'histoire-géographie comme matière obligatoire en terminale. "On est en train de se focaliser sur l'histoire-géographie, alors qu'il y a des choses plus graves. Ce n'est pas une catastrophe, car la suppression [de l'histoire obligatoire] en terminale S est compensée par une hausse de l'horaire en 1ère", a déclaré Christiane Allain, secrétaire générale de la F.C.P.E ; "nous sommes très attachés à la F.C.P.E. à la nécessité de former des citoyens mais sur cette question l'honneur est sauf, on ne pense pas que ce soit mis à mal par cette réforme (...). Cette mesure nous convient plutôt. Arrêtons de faire de l'histoire-géographie un étendard de contestation". Elle oublie seulement que les quatre heures annoncées en première ne compenseront pas les cinq heures jusqu'alors dispensées sur deux ans et que le contenu du programme, qui devra être revu au risque de devenir indigeste, sera ingurgité en une année seulement.

Quant à la Peep, elle est encore plus radicale : "l'enseignement de l'histoire et des humanités n'est pas menacé par la réforme du lycée. La suppression de l'histoire-géographie en terminale S ne nous gêne pas du tout, a déclaré son porte-parole Cécile Vigne. Les programmes seront vus en 1ère, où l'horaire est porté de 2h30 à 4 heures. Et ceux qui le veulent pourront en faire en option en terminale S. Et puis ce n'est pas parce qu'ils n'auront pas d'histoire en terminale qu'ils oublieraient tout ce qu'ils ont acquis de la 6e à la 1ère. Ce qui prime c'est l'intérêt des élèves, pas le corporatisme des professeurs d'histoire-géographie qui veulent garder leurs heures de cours". Ce qui importe à la Peep, ce sont les deux heures d' "accompagnement personnalisé" consacrées à l'apprentissage de méthodes ou au soutien en petits groupes : "la relation entre l'enseignant et l'élève va être révolutionnée. Au lieu d'être sur une estrade face à une classe, il va conseiller et accompagner chaque élève sur ses projets futurs. Ce n'est plus la seule transmission du savoir de maître à élève, c'est une révolution qui fait peur à certains enseignants". Donc tout va bien. Fort de cette bénédiction parentale, le gouvernement peut tranquillement continuer à saper le contenu des enseignements.
o.g.
dimanche 6 décembre 2009
C'est la Saint Nicolas !

o.g.
samedi 5 décembre 2009
Les historiens contre Chatel

De son côté l'Association des professeurs d'histoire-géographie (A.P.H.G.) juge que cette réforme "dénote une volonté de rupture avec les humanités et avec des valeurs supposées être de gauche. Dans une vison utilitariste de la société, tout enseignement qui ne débouche pas sur un métier concret est mal vu !". L'A.P.H.G. a mis en ligne sur son site www.aphg.fr une pétition pour le maintien de l'histoire-géographie en terminale S. N'hésitez pas à apporter votre signature.
o.g.
vendredi 4 décembre 2009
La piqûre au piquet

o.g.
jeudi 3 décembre 2009
mercredi 2 décembre 2009
Couvrez-vous !
Avant de nous quitter le très social Darcos avait commandé à un cabinet d'audit privé un énième rapport sur l'absentéisme des profs. Les résultats viennent d'être publiés dans Le Monde. Devenu entre temps ministre du travail Darcos y trouvera certainement de quoi se réjouir. Ce rapport dénonce en effet un taux d'absentéisme deux fois plus élevé que dans le privé et souligne les nombreux dysfonctionnements du système de remplacement. Particulièrement visés, les remplaçants seraient en effet plus souvent absents que les enseignants titulaires, près de 17,4 jours par an contre 11,1 jours en moyenne. "Il y a beaucoup de "bras cassés" [parmi les remplaçants] insiste un Inspecteur d'Académie aussi compréhensif que solidaire. Ils ne sont pas totalement indisponibles, mais ils sont souvent refusés par les directeurs d'école ou bien se mettent en maladie dès qu'ils n'ont pas l'affectation souhaitée". Un autre - ou le même ? - tout aussi sympathique souligne le fait que beaucoup de ces remplaçants seraient des profs en difficulté : "Le potentiel de remplaçants, c'est une marge de gestion pour du personnel fragile en difficulté. C'est une soupape pour éviter des situations critiques devant les classes". Et que propose cet audit pour faire face à cet absentéisme décrit comme chronique ? De réfléchir sérieusement à la dégradation des conditions de travail qui génère stress et fatigue ? Non, mais de recourir massivement à des vacataires dont il est bien rappelé en passant qu'ils coûtent 20 % de moins que les titulaires, voire à des jeunes retraités ou à des étudiants en master, lesquels sont jugés "très pertinents en particulier sur les congés de 15 jours à 2 mois", leurs glorieux aînés convenant mieux aux absences de quelques jours. Au moins on est fixé sur la façon dont vont se dérouler les "stages" promis par Pécresse et Chatel à ceux qui préparent les concours.

Par ailleurs, Chatel a annoncé ce matin sur R.M.C., à propos de la campagne de vaccination contre la grippe, que la priorité était "les écoliers", ajoutant : "les enseignants ne sont pas un public prioritaire mais ils pourront se faire vacciner à partir de la fin du mois de décembre". Et d'ici là gare à tous ceux qui tombent malade car ils vont faire gonfler les statistiques de l'absentéisme.
o.g.
mardi 1 décembre 2009
Haro sur le baudet
"Arrêtez de charger la mule !" C'est le cri du coeur qu'ont lancé la semaine dernière dans les rues de Bourg-en-Bresse quelques 350 profs qui ont tous ensemble décerné un bonnet d'âne à Luc Chatel, une tête de mule qui refuse de faire avancer l'école dans la bonne direction et nous prépare pour 2010 une nouvelle "annus horribilis".

o.g.
(photo : L. Thevenot, Le Progrès, 25 novembre 2009)
Piqués au vif

o.g.
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